Idées d’exercices pour sensibiliser des enfants à l’observation
Sommaire
Pour l’observation en tant que sensibilité à mon environnement[modifier]
L’appareil photo[modifier]
les enfants se mettent par deux. Un joue l’appareil photo (l’animateur invite ceux qui vont l’employer à en prendre le plus grand soin) et ferme les yeux. Le photographe conduit son camarade jusqu’à un sujet d’observation insolite ou plaisant. Pour prendre la « photo », il pose une main sur une épaule de « l’appareil », ce qui lui fait ouvrir les yeux tant que la main reste posée. Après trois ou quatre photos, les enfants partagent leurs impressions, puis échangent leurs rôles. Variante : Après la prise d’une photo, inviter les « appareils » à rester avec ce qu’ils ressentent.
Le détective[modifier]
Un enfant sort de la pièce. Tous les membres changent le même détail sur eux. Quand le sortant rentre, il doit deviner ce qui a changé. Variante : C’est le sortant qui modifie quelque chose sur lui et aux membres du groupe de trouver quoi.
Le chef d’orchestre[modifier]
Un enfant sort de la pièce. Les membres du groupe élisent un chef d’orchestre et s’entendent sur une stratégie. Tous les enfants imitent les mouvements du chef d’orchestre, en essayant de ne pas le regarder. Quand le sortant rentre, il doit deviner qui est le chef d’orchestre.
Jeu de Kim[modifier]
L’animateur met une série d’objets sous un voile. Il retire le cache pendant quelques secondes et les membres du groupe doivent décrire le maximum d’objets. Ils peuvent se concerter préalablement pour définir une stratégie commune. Variante : L’animateur montre une série d’objets pendant 30 secondes. Puis, il met un cache dessus, en retire un ou deux, et enlève le cache. Le groupe a une minute pour trouver quels objets ont disparus.
Retrouver sa pomme[modifier]
L’animateur dispose au centre du groupe autant de pommes qu’il y a d’enfants. Chacun en choisit une et l’observe pendant une minute. Il la rend à l’animateur, qui la mélange avec les autres. A chacun de retrouver la sienne.
Les objets insolites[modifier]
L’animateur place dans un milieu naturel dix objets qui n’ont pas place dans ce biotope. Les enfants se promènent et doivent essayer de les découvrir. Variante : L’animateur cache un petit objet dans une pièce. Il dit lequel aux enfants, qui doivent le trouver. Quand quelqu’un l’a vu, il se rassied. Le dernier à le trouver le cache pour le prochain tour.
La carte sonore[modifier]
Les enfants sont invités à fermer les yeux, à se relier aux bruits qui les entourent et à les localiser. Ensuite, chacun dessine une carte représentant les différents sons qu’il a repérés.
La reconnaissance des fourmis[modifier]
Les enfants ont les yeux bandés. L’animateur met un parfum sur la main de chacun (formant ainsi des petits groupes de taille inégale). Puis les enfants doivent retrouver les « fourmis » ayant la même odeur qu’eux.
Pour l’observation en tant que séparation entre subjectivité et objectivité[modifier]
Téléphone arabe en mime[modifier]
Plusieurs personnes sortent de la pièce, puis rentrent l’une après l’autre. Chacune doit observer une série de mouvements, puis les refaire pour la suivante. Variante : Le premier enfant à rentrer doit décrire au suivant une scène qu’on lui a montré, et ainsi de suite. Le dernier refait les mouvements qu’il a entendu.
Décrire l’attitude d’une personne[modifier]
Un des enfants se prépare à l’extérieur du groupe, puis il revient en mimant quelque chose. Les autres doivent décrire ce qu’il a fait. « - Il a tenu la paume de la main gauche ouverte. Puis, il l’a soulevée d’une vingtaine de centimètres. Alors la main droite s’est portée vers l’arrière et a décrit un arc de cercle vers l’avant, etc. Donc, j’imagine qu’il joue au tennis ». Ces éléments seront repris par l’animateur afin de clarifier les différences entre ce que j’observe et ce que j’imagine.
Jeu de l’objet insolite[modifier]
Poser au milieu du groupe un objet insolite, ou difficile à reconnaître selon comment il est posé, et demander aux jeunes ce qu’ils voient. - Eventuellement, raconter le conte de l’éléphant à la fin (conte ou plusieurs aveugles décrivent comment ils perçoivent un éléphant, selon la partie de lui qu’ils ont pu toucher).