Quel autre autre nom pour la CNV : Différence entre versions

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COMMUNICATION NON VIOLENTE PROPOSITION DE NOUVEAU NOM
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<big>Communication NonViolente La question du nom et de son éventuel changement</big>
  
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== Intention ==
  
Intentions
 
 
Avoir un nom :
 
Avoir un nom :
qui représente le plus possible les valeurs véhiculées par la CNV.
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* qui '''représente''' le plus possible '''les valeurs''' véhiculées par la Communication non violente (CNV).
porteur d’un sens positif, plus ouvert et plus vaste qu’une négation de la violence.  
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* porteur d’un '''sens positif''', plus '''ouvert''' et plus vaste qu’une négation de la violence.  
suscitant une adhésion plutôt qu’une réticence spontanée (nombreux sont ceux qui en ont déjà fait l’expérience), donc un nom plus sexy et plus fédérateur.
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* suscitant une '''adhésion''' plutôt qu’une réticence '''spontanée''' (nombreux sont ceux qui en ont déjà fait l’expérience), donc un nom plus attractif et plus fédérateur ;
– et donc adapté à une appropriation collective massive qui nous semble de plus en plus à l’ordre du jour (projet Education…), un nom adapté à un mouvement mondial cf. finalité décrétée par le CNVC en 2001.
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* '''adapté à une appropriation collective massive''' qui nous semble de plus en plus à l’ordre du jour (projet Education…), un nom adapté à un mouvement mondial (cf. finalité décrétée par le CNVC en 2001).
  
Trois besoins fondamentaux nourris
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== Trois besoins fondamentaux nourris ==
Besoins d’identité (cohérence, appartenance). De sens. Et d’accomplissement de soi (beauté, création, expression).
 
  
Légitimation du nom actuel
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* D’identité (cohérence, appartenance).
Un des avantages du nom actuel est qu’il est clair sur ce qu’il ne veut pas.
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* De sens.
Le nom actuel puise son origine dans la non-violence « ahimsa » de Gandhi, grande et belle référence.
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* D’accomplissement de soi (beauté, création, expression).
Toutefois, remarquons que la traduction « non-violence », faite il y a 70 ans, déjà n’est pas exacte : ahimsa vient du sanskrit a– préfixe privatif comme en français (amoral, athée…), et de himsa « violence ». Littéralement, ahimsa = aviolence.
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Remarquons par ailleurs, sans qu’il soit question de prendre parti de quelque manière, que la non-violence de Gandhi n’a pas su intégrer le réalisme de la société indienne et empêcher notamment la violence avec les musulmans (et la partition avec l’Inde).  
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== Légitimation du nom actuel ==
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* Un des avantages du nom actuel est qu’il est clair sur ce qu’il ne veut pas.
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* Le nom actuel s’est inspiré de la non-violence « ahimsa » telle que popularisée par Gandhi, grande et belle âme. Cette notion apparaît en fait en Inde dès les Upanishads védiques (entre 1500 et 500 avant J–C.), et a été célébrée par nombre de saints indiens.
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== Inconvénients ==
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* Observons que '''la traduction de ahimsa par non-violence est le fruit d’une interprétation occidentale erronée.'''
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En effet, ahimsa provient de himsa « dommage, nuisance, blessure », et du préfixe privatif a–, identique en français (amoral, athée…). '''Le sens originel de ahimsa est donc « anuisance » ou « non-nuisance ». Ce qui est bien différent de « non-violence ».'''
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De fait, les deux premiers supports de la non-nuisance mis en avant par les Écritures sacrées indiennes sont le '''respect et la compassion''' ; la négation de la violence n’apparaît pas. Cette dernière est donc une appropriation toute occidentale (au moins en tout cas en langues française et anglaise). – Il pourrait être intéressant d’étudier comment les occidentaux se sont appropriés cette notion indienne en fonction de leur problématique et de leurs besoins.
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La notion de « non-nuisance » a pourtant également été mise en avant en Occident, dès l’Antiquité, par Hippocrate notamment : « Ne pas nuire » est l’un des commandements du serment.
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* Le deuxième inconvénient, souvent remarqué par les néophytes, est que '''nier la violence c’est déjà lui donner de l’existence'''. C’est déjà évoquer la violence.
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* En outre, une '''définition par la négative''' (« voilà ce que cela n’est pas ») est peu stimulante pour de nombreuses personnes. Au lieu d’être « pour » quelque chose, on est « contre ». La '''posture''' ne nous semble pas « girafe » mais plutôt '''« chacal »''' (défensive).
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* Enfin, ce déni de la violence souffre d’une '''image et d’un risque d’angélisme et de manque d’ancrage dans la réalité et dans l’énergie vitale.'''
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La violence procède de l’énergie vitale, dont elle est la forme brute et inconsciente.
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'''En étant dans le déni de la violence, le risque nous paraît réel de se couper de la réalité et de l’énergie vitale''', de « jeter le bébé avec l’eau du bain » (expression horrible mais ici pertinente) ; et de créer un monde confinant à la bulle stérile et à la mièvrerie.
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Il n’y a pas de sexualité ou de créativité artistique sans cette énergie vitale<ref>« Comme A. Breton, je crois que ‘la beauté sera convulsive ou ne sera pas’ [...]. L’art met en jeu les forces présentes dans l’univers. Et la nature n’est pas doucereuse. [...] Il faut intégrer les forces violentes de la nature et les canaliser. » (A. Jodorowski, ''La tricherie sacrée'', p. 56, 64).</ref>. Coupé d’elle, je ne peux être pleinement moi-même. « Nous ne sommes pas vrais tant que nous nous gardons, seul l’éclair qui nous embrase tout entier révèle la chair à l’esprit, et l’esprit à la chair » disait S. Zweig (M’éloignes-tu...). « Seul qui se perd entier est donné à lui-même. Seulement si tu t’enflammes, tu connaîtras le monde au plus profond de toi » (Ouvre-toi...). C’est pourquoi « Avant de parvenir à la lumière, l’homme doit traverser sa propre violence<ref>A. Jodorowski, ''idem'', p. 66.</ref>. »
  
Inconvénients
 
– Le premier inconvénient, souvent remarqué par les néophytes, est que nier la violence c’est déjà lui donner de l’existence. C’est déjà évoquer la violence.
 
– Ensuite, comme toute négation (« Il ne faut pas… »), nier la violence n’est-ce pas déjà violent ?
 
– En outre, une définition par la négative (« voilà ce que cela n’est pas ») est peu stimulante pour de nombreuses personnes. Au lieu d’être « pour » quelque chose, on est « contre ». La posture ne nous semble pas girafe mais plutôt chacale (défensive).
 
– Enfin, ce déni de la violence souffre d’une image et d’un risque d’angélisme et de manque d’ancrage dans la réalité et dans l’énergie vitale. Développons ce dernier aspect si vous le voulez bien.
 
La violence procède de l’énergie vitale ou force de vie. Il n’y a pas de sexualité, pas de créativité artistique ou encore de performance sportive sans cette énergie vitale, une violence intégrée, consciente, éveillée. « Comme A. Breton, je crois que ‘la beauté sera convulsive ou ne sera pas’ [...]. L’art met en jeu les forces présentes dans l’univers. Et la nature n’est pas doucereuse. [...] Il faut intégrer les forces violentes de la nature et les canaliser » (A. Jodorowski, La tricherie sacrée, 56, 64).
 
Le risque d’être dans le déni de la violence est de se couper de l’énergie vitale, et de verser dans la bulle stérile et la mièvrerie.
 
Si je suis coupé de mon énergie vitale, je ne peux être pleinement en contact avec moi-même. Seule l’intégration de ma propre violence me permet d’être pleinement moi-même. « Nous ne sommes pas vrais tant que nous nous gardons, seul l’éclair qui nous embrase tout entier révèle la chair à l’esprit, et l’esprit à la chair » disait S. Zweig (M’éloignes-tu...). « Seul qui se perd entier est donné à lui-même. Seulement si tu t’enflammes, tu connaîtras le monde au plus profond de toi » (Ouvre-toi...). C’est pourquoi « Avant de parvenir à la lumière, l’homme doit traverser sa propre violence » (A. Jodorowski, La tricherie sacrée, p. 66).
 
 
L’ancrage dans l’énergie vitale correspondrait au hara japonais, célébré notamment par K. G. Dürckheim. Sans cet ancrage, le cœur est en proie aux sensibleries, et la pensée ergote dans des bavardages vains. Or voilà un jugement, quant à une dérive de la pratique de la CNV, qui  a déjà été exprimé ici ou là.
 
L’ancrage dans l’énergie vitale correspondrait au hara japonais, célébré notamment par K. G. Dürckheim. Sans cet ancrage, le cœur est en proie aux sensibleries, et la pensée ergote dans des bavardages vains. Or voilà un jugement, quant à une dérive de la pratique de la CNV, qui  a déjà été exprimé ici ou là.
Ainsi, la non-violence, de notre point de vue, ce n’est pas la négation de la violence, c’est la violence conscientisée. Nous ne sommes pas contre la violence mais pour sa transformation, au service de la vie.
 
  
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Ainsi, de notre point de vue, '''arriver au résultat de la non-violence a plus de chances de se faire en conscientisant la violence et en la transformant, au service de la vie, plutôt qu’en la niant.
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Au vu de ces éléments, nous pensons opportun de procéder à une enquête d’opinion, à l’intérieur et à l’extérieur de la communauté CNV, pour connaître le degré de satisfaction du nom actuel. Et, le cas échéant, recueillir des pistes pour un nom qui serve mieux les valeurs véhiculées par la CNV.
 
Au vu de ces éléments, nous pensons opportun de procéder à une enquête d’opinion, à l’intérieur et à l’extérieur de la communauté CNV, pour connaître le degré de satisfaction du nom actuel. Et, le cas échéant, recueillir des pistes pour un nom qui serve mieux les valeurs véhiculées par la CNV.
Si, au vu des résultats du questionnaire (ci-joint), le Cercle France décide :
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'''Si, au vu des résultats du questionnaire (ci-joint), le Cercle France décide''' :
  
a) De ne pas examiner cette évolution : alors au moins nous aurons des éléments probants sur cette question.
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'''a) De ne pas examiner cette évolution''' :  
Et un encart sur le site pour communiquer sur le nom du mouvement pourrait alors être réalisé.  
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* Au moins nous aurons des éléments probants sur cette question.
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* Un encart sur le site pour communiquer sur le nom du mouvement pourrait alors être réalisé.  
  
b) D’examiner cette évolution, alors :
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'''b) D’examiner cette évolution''' :
Il nous paraît important que le nouveau nom ne soit pas dans une polarité (ex : « communication bienveillante »), créatrice de facto d’opposition.
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* Il nous paraît important que le nouveau nom ne soit pas dans une polarité (ex : « communication bienveillante »), créatrice de facto d’opposition.
Nous privilégions plutôt un nom axé sur une faculté, comme : « communication consciente » « communication connectée »…
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Nous privilégions plutôt un nom axé sur une faculté, comme : « communication présente ou consciente » « communication connectée »…
  
Notre démarche peut-être d’abord francophone ou mondiale en saisissant le siège mondial sur ce point.
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* Notre '''démarche peut-être d’abord francophone ou mondiale en saisissant le siège mondial sur ce point'''.
 
Dans le cas d’une démarche d’abord francophone, nous pouvons arguer que les mots n’ont pas nécessairement la même portée et connotation d’une langue à l’autre, et que notre évolution consiste juste à proposer une nouvelle traduction de NVC.
 
Dans le cas d’une démarche d’abord francophone, nous pouvons arguer que les mots n’ont pas nécessairement la même portée et connotation d’une langue à l’autre, et que notre évolution consiste juste à proposer une nouvelle traduction de NVC.
  
A l’heure de la « Spiritualité pratique » (M. Rosenberg) et de « L’intériorité citoyenne » (T. d’Ansembourg), les valeurs véhiculées par la CNV virant de fait à un mode de vie, une manière d’être, la question que le nom reste axé ou pas sur la « communication » est également posée.
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* A l’heure de la « Spiritualité pratique » (M. Rosenberg) et de « L’intériorité citoyenne » (T. d’Ansembourg), les valeurs véhiculées par la CNV virant de fait à un mode de vie, une manière d’être, la question que le nom reste axé ou pas sur la « communication » est également posée.
  
Un changement de nom poserait un défi marketing. A cet égard, nous pouvons garder à l’esprit que :
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* Un changement de nom poserait un '''défi marketing'''. A cet égard, nous pouvons garder à l’esprit que :
– plus nous attendrons, plus le changement sera lourd à opérer ;
 
– nous travaillons au bénéfice des générations futures ;
 
– des opérations de ce type, de bien plus grande envergure que celle de notre mouvement aujourd’hui, ont déjà eu lieu avec succès : BSN / DANONE, PHILIPPS / WHIRLPOOL, CREDIT LYONAIS / LCL...
 
  
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- plus nous attendrons, plus le changement sera lourd à opérer ;
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- nous travaillons au bénéfice des générations futures ;
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- des opérations de ce type, de bien plus grande envergure que celle de notre mouvement aujourd’hui, ont déjà eu lieu avec succès : BSN / DANONE, PHILIPPS / WHIRLPOOL, CREDIT LYONNAIS / LCL...
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Démarche soutenue par (dans l'ordre alphabétique):
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Alexandra BARRAL
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Alain BOURRUT-LACOUTURE
  
Sylvie COUDRET
 
 
Thomas DILAN
 
Thomas DILAN
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Aurélia DUBOURG
 
Aurélia DUBOURG
Fatiha OSMANI
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Christophe VINCENT
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== Pages filles ==
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* [[/Proposition de questionnaire]]
  
 
[[Catégorie:Demande]]
 
[[Catégorie:Demande]]
[[Catégorie:Réflexion]]
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[[Catégorie:Réflexion nom de l'ACNV]]

Version actuelle datée du 25 août 2012 à 16:25

Communication NonViolente – La question du nom et de son éventuel changement

Intention[modifier]

Avoir un nom :

  • qui représente le plus possible les valeurs véhiculées par la Communication non violente (CNV).
  • porteur d’un sens positif, plus ouvert et plus vaste qu’une négation de la violence.
  • suscitant une adhésion plutôt qu’une réticence spontanée (nombreux sont ceux qui en ont déjà fait l’expérience), donc un nom plus attractif et plus fédérateur ;
  • adapté à une appropriation collective massive qui nous semble de plus en plus à l’ordre du jour (projet Education…), un nom adapté à un mouvement mondial (cf. finalité décrétée par le CNVC en 2001).

Trois besoins fondamentaux nourris[modifier]

  • D’identité (cohérence, appartenance).
  • De sens.
  • D’accomplissement de soi (beauté, création, expression).


Légitimation du nom actuel[modifier]

  • Un des avantages du nom actuel est qu’il est clair sur ce qu’il ne veut pas.
  • Le nom actuel s’est inspiré de la non-violence « ahimsa » telle que popularisée par Gandhi, grande et belle âme. Cette notion apparaît en fait en Inde dès les Upanishads védiques (entre 1500 et 500 avant J–C.), et a été célébrée par nombre de saints indiens.

Inconvénients[modifier]

  • Observons que la traduction de ahimsa par non-violence est le fruit d’une interprétation occidentale erronée.

En effet, ahimsa provient de himsa « dommage, nuisance, blessure », et du préfixe privatif a–, identique en français (amoral, athée…). Le sens originel de ahimsa est donc « anuisance » ou « non-nuisance ». Ce qui est bien différent de « non-violence ». De fait, les deux premiers supports de la non-nuisance mis en avant par les Écritures sacrées indiennes sont le respect et la compassion ; la négation de la violence n’apparaît pas. Cette dernière est donc une appropriation toute occidentale (au moins en tout cas en langues française et anglaise). – Il pourrait être intéressant d’étudier comment les occidentaux se sont appropriés cette notion indienne en fonction de leur problématique et de leurs besoins. La notion de « non-nuisance » a pourtant également été mise en avant en Occident, dès l’Antiquité, par Hippocrate notamment : « Ne pas nuire » est l’un des commandements du serment.

  • Le deuxième inconvénient, souvent remarqué par les néophytes, est que nier la violence c’est déjà lui donner de l’existence. C’est déjà évoquer la violence.
  • En outre, une définition par la négative (« voilà ce que cela n’est pas ») est peu stimulante pour de nombreuses personnes. Au lieu d’être « pour » quelque chose, on est « contre ». La posture ne nous semble pas « girafe » mais plutôt « chacal » (défensive).
  • Enfin, ce déni de la violence souffre d’une image et d’un risque d’angélisme et de manque d’ancrage dans la réalité et dans l’énergie vitale.

La violence procède de l’énergie vitale, dont elle est la forme brute et inconsciente. En étant dans le déni de la violence, le risque nous paraît réel de se couper de la réalité et de l’énergie vitale, de « jeter le bébé avec l’eau du bain » (expression horrible mais ici pertinente) ; et de créer un monde confinant à la bulle stérile et à la mièvrerie.

Il n’y a pas de sexualité ou de créativité artistique sans cette énergie vitale[1]. Coupé d’elle, je ne peux être pleinement moi-même. « Nous ne sommes pas vrais tant que nous nous gardons, seul l’éclair qui nous embrase tout entier révèle la chair à l’esprit, et l’esprit à la chair » disait S. Zweig (M’éloignes-tu...). « Seul qui se perd entier est donné à lui-même. Seulement si tu t’enflammes, tu connaîtras le monde au plus profond de toi » (Ouvre-toi...). C’est pourquoi « Avant de parvenir à la lumière, l’homme doit traverser sa propre violence[2]. »

L’ancrage dans l’énergie vitale correspondrait au hara japonais, célébré notamment par K. G. Dürckheim. Sans cet ancrage, le cœur est en proie aux sensibleries, et la pensée ergote dans des bavardages vains. Or voilà un jugement, quant à une dérive de la pratique de la CNV, qui a déjà été exprimé ici ou là.

Ainsi, de notre point de vue, arriver au résultat de la non-violence a plus de chances de se faire en conscientisant la violence et en la transformant, au service de la vie, plutôt qu’en la niant.

Notes et références[modifier]

  1. « Comme A. Breton, je crois que ‘la beauté sera convulsive ou ne sera pas’ [...]. L’art met en jeu les forces présentes dans l’univers. Et la nature n’est pas doucereuse. [...] Il faut intégrer les forces violentes de la nature et les canaliser. » (A. Jodorowski, La tricherie sacrée, p. 56, 64).
  2. A. Jodorowski, idem, p. 66.

Procéder à une enquête[modifier]

Au vu de ces éléments, nous pensons opportun de procéder à une enquête d’opinion, à l’intérieur et à l’extérieur de la communauté CNV, pour connaître le degré de satisfaction du nom actuel. Et, le cas échéant, recueillir des pistes pour un nom qui serve mieux les valeurs véhiculées par la CNV. Si, au vu des résultats du questionnaire (ci-joint), le Cercle France décide :

a) De ne pas examiner cette évolution :

  • Au moins nous aurons des éléments probants sur cette question.
  • Un encart sur le site pour communiquer sur le nom du mouvement pourrait alors être réalisé.

b) D’examiner cette évolution :

  • Il nous paraît important que le nouveau nom ne soit pas dans une polarité (ex : « communication bienveillante »), créatrice de facto d’opposition.

Nous privilégions plutôt un nom axé sur une faculté, comme : « communication présente ou consciente » « communication connectée »…

  • Notre démarche peut-être d’abord francophone ou mondiale en saisissant le siège mondial sur ce point.

Dans le cas d’une démarche d’abord francophone, nous pouvons arguer que les mots n’ont pas nécessairement la même portée et connotation d’une langue à l’autre, et que notre évolution consiste juste à proposer une nouvelle traduction de NVC.

  • A l’heure de la « Spiritualité pratique » (M. Rosenberg) et de « L’intériorité citoyenne » (T. d’Ansembourg), les valeurs véhiculées par la CNV virant de fait à un mode de vie, une manière d’être, la question que le nom reste axé ou pas sur la « communication » est également posée.
  • Un changement de nom poserait un défi marketing. A cet égard, nous pouvons garder à l’esprit que :

- plus nous attendrons, plus le changement sera lourd à opérer ;

- nous travaillons au bénéfice des générations futures ;

- des opérations de ce type, de bien plus grande envergure que celle de notre mouvement aujourd’hui, ont déjà eu lieu avec succès : BSN / DANONE, PHILIPPS / WHIRLPOOL, CREDIT LYONNAIS / LCL...


Démarche soutenue par (dans l'ordre alphabétique):

Alexandra BARRAL

Alain BOURRUT-LACOUTURE

Thomas DILAN

Aurélia DUBOURG

Christophe VINCENT

Pages filles[modifier]