Utilisateur:Lucile Farésin

Bonjour,

Originaire du Havre où j'ai passé mon enfance et mon adolescence, je suis arrivée à Paris pour mes études d'histoire et désireuse de contacter l'autonomie et l'indépendance.

Aujourd'hui, je vis à Sarcelles où j'exerce la profession de Conseillère Principale d'Education (CPE) dans un collège de la ville.

J'ai rencontré la CNV en 2011, un ami, professeur, m'y a introduite et me voilà sur le wiki afin de contribuer au partage d'expériences notamment autour de l'éducation. Je coordonne depuis peu également le pôle CPE/CNV, tout juste naissant, en lien étroit avec Catherine Schmider.

Mon parcours

"La véritable éducation consiste à tirer le meilleur de soi-même.

Quel meilleur livre peut-il exister que le livre de l'humanité ?"

Gandhi

Je suis l'aînée des 15 petits-enfants de mes grands-parents. A ce titre, avec joie, j'ai pu garder, m'occuper, animer toute une petite troupe d'enfants, très jeune. Cette expérience ainsi que mes nombreuses années de centre aéré, centres de vacances et ma connaissance du milieu de l'animation via mon père, m'ont amenées à passer mon BAFA à 17 ans. Je pouvais, tout en économisant un peu d'argent pour mes projets, exercer un "job" où je m'épanouissais. Depuis, je n'ai jamais arrêté l'animation et découvre encore des tas de choses passionnantes. Cet été, j'ai pu participer à un séjour "Bouge le Monde" proposé par l'association Le Petit Prince où communication bienveillante, jeux coopératifs, élans et besoins des enfants sont à l'honneur. Au cours de ces années d'animation, tout en faisant mes études, une réelle envie de travailler avec les enfants est apparue. A partir de là, les pistes étaient vastes...

...mais le chemin harmonieux.

Après ma licence d'histoire, rentrer tout de suite dans le monde du travail me paraissait inconcevable, un concours ? terrifiant. Je ne savais pas vers quelle voie m'orienter : journalisme, documentaliste, professeur d'histoire-géographie, éducatrice spécialisée, passer le DEFA en animation... Je décide alors de faire un master sur deux ans, en histoire moderne pour me donner le temps de trouver et de mûrir. Ces deux années m'ont demandée beaucoup de travail, de prises d'initiative et de déplacements au Havre (mon sujet traitait de l'évolution urbaine et démographique d'une petite ville en Seine-Maritime). Je me suis accrochée, heureuse de constater l'estime et la confiance en moi que ce travail de recherche et de rédaction nourrissait. La deuxième année, afin de subvenir à mes besoins matériels, je suis devenue assistante d'éducation (surveillante) dans un collège du 18ème arrondissement de Paris. Expérience riche, là encore, et joyeuse dans le monde de l'Education Nationale. J'ai re-découvert le métier de CPE via ce travail et cela m'a donné l'élan de me présenter à l'IUFM pour préparer le concours et le passer l'année suivante.

A l'IUFM, pour la première fois de ma scolarité et de mes études, je me suis confrontée à la notion d'échec, je me sentais démunie face à mes peurs et mes difficultés. Cependant, j'ai aussi découvert l'importance de l'accompagnement, de l'écoute et des encouragements qui m'ont poussé à aller jusqu'au bout. La formation était passionnante et ma pratique professionnelle sur le terrain en tant qu'assistante d'éducation, très formatrice. J'ai finalement eu le concours et je suis devenue CPE.

D'abord en lycée professionnel pour mon stage : des filières industrielles peu "attirantes" pour les jeunes, 300 garçons, difficultés sociales et échec scolaire. Cela m'a finalement amenée à revoir mes jugements sur les filières professionnelles et le lycée pro : j'ai été touchée par ces jeunes, j'ai adoré visiter les ateliers, découvrir la chaudronnerie et la maintenance industrielle, contribuer à faire vivre ce lycée. Puis mon expérience s'est poursuivie en collège, à Montmagny puis Sarcelles, dans le 95.

Mon constat et mon élan

"On ne peut rien apprendre aux autres, on peut juste les aider à découvrir ce qu'ils ont déjà en eux."

Galilée

"Dans la vie de chaque jeune brûle la lumière d'une créativité novatrice. Quand nous croyons en un jeune et l'aidons à libérer cette lumière intérieure, son brillant potentiel, il se met à irradier comme le brillant soleil de la création de valeurs."

D. Ikeda

En cours de rédaction...