Mémoires d'un groupe d'Aix

Depuis la mise en place de notre groupe autogéré à Aix en Provence, nous avons décidé d'élaborer une trace écrite de nos rencontres, afin de pouvoir nous y référer, de garder la mémoire de ce qui a été partagé et décidé au cours des rencontres, et de la transmettre aux absents.

Groupe de pratique du dimanche 9 octobre 2011.

Première rencontre. Présents : Brigitte, Sandrine, Bénédicte, Thierry et Anne. Mémoire réalisée par Anne et ajouts et corrections de tous.

après un repas partagé entre 12 h et 14 h.

l'organisation de l'après-midi :

Point infos : choix de la prochaine date et divers points : 10 mn

Premier tour de cercle: 10 mn Centrage et météo du moment, chacun exprime,un B et un S, s'exercer à être concis. Bagage en consigne s'il y en a.

Deuxième tour de cercle : *De quoi j'ai envie ? *Qu'est ce que je peux proposer ? *Qu'est ce que j'ai envie de partager ? *Quelle situation j'ai envie de travailler ?

Troisième tour : on choisit. 15 mn

- un moment pour fixer les règles minimum, début de charte. 1 h

- un moment pour travailler un cas personnel. 1 h

Tour de fin : 20 mn - qui fait le compte rendu ? - qui prépare quelque chose pour la prochaine réunion ? ( un thème particulier à travailler ). - météo et un moment positif avec lequel je repars.

Documents partagés : - 6 principes contribuant à mettre plus de conscience dans les échanges ( voir pages suivantes ). Les livres de François Keller et de Lucie Leu. doc Thierri sur la mise en place des groupes de pratique.

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Réflexion partagée : L'intention : Quelle est l'intention du processus CNV ? Langage du coeur, pas de relation de pouvoir, coopération et équivalence, sens du processus CNV, construire ensemble ( changer nos rapports). Intention de la rencontre quel lien j'entretiens dans cette relation là ? Expérimenter et vivre la CNV dans les exos et les moments informels, tout le temps. L'intention du moment : 1.faire un tour auprès des participants : aujourd'hui qu'elle est votre intention (qu'avez vous envie de vivre, avec quoi avez vous envie de repartir ?) ( ça peut être observateur aujourd'hui car je suis fatiguée...)

Les règles, la charte.

La sociocratie : pour prendre les décisions. La prise de décision sociocratique permet à chacun de se positionner. Pas de vote à la majorité. Chacun, dans un tour de cercle dit si c'est acceptable pour elle (si ce n'est pas sa préférence, elle peut vivre avec), et si non, elle exprime ses S et B non satisfaits et fait une nouvelle proposition. L'idée c'est que si on dit non, on a quelque chose de constructif à proposer. On refait alors un tour de table où chacun se positionne à nouveau sur la nouvelle proposition, jusqu'à ce qu'un proposition « acceptable » pour chacun soit trouvée. ( C'est en tout cas ce que j'en ai compris !)

Fixer des " rôles " : gardien du temps, gardien du processus, gardien de la demande. Avoir un référent tournant. Animation tournante : qui prépare quelque chose pour la prochaine fois ? Un exo, un thème . Mémoire de la rencontre : qui la fait ? à tour de rôle ? Que chacun soit à l'aise avec cela.

Prendre le temps de la célébration. Se connecter à l'intention. Besoin de bienveillance, humilité, conscience. Besoin de confidentialité. Besoin d'authenticité et de sincérité. Si je suis mal a l'aise : mission de le dire et est-ce que le groupe ou une personne serait d'accord pour m'aider à éclaircir cela ? Ou si pas en lien avec le processus CNV. Besoin de respect du rythme : - que ça ne traîne pas trop, que ça avance, ET - respect du silence et des respirations. ( utiliser un carillon pour demander 1 mn de silence si on en a besoin, et partager sur ce besoin si on en a envie). La personne qui parle donné le feu vert pour la suite. Utiliser la " girafe " de parole. Parler de ... ( et non parler sur...). Parler avec le "je". Être vigilant pour ne pas être dans le conseils, ou trop de questions.

Un groupe fermé : le temps de l'installation, d'établir les règles minimum... Règles d'inclusion et d'exclusion à mettre en place.

Mettre en place une mallette girafe : horloge, boîte de mouchoirs, une girafe, une tortue ... Papiers / crayons, papier board ?

La situation du jour :

Bénédicte partage une situation avec son fils .

On se pose les questions suivantes : - est-ce que sur le moment je peux exprimer à l'autre mes besoins ? Si je le fais il pourra se relier à cela quand je lui ferais une demande. - comment je réponds à une demande ? C'est important de prendre le temps des se mettre en lien avec ce que ça me fait quand j'entends cette demande, mes sentiments et mes besoins, avant de répondre.

On utilise une piste de danse. Je me mets en lien avec mes jugements, sentiments, besoins, avant d'aller vers l'autre et de lui faire une demande, et de l'écouter ou de m'exprimer.

Dans ma demande, c'est plus important de lui exprimer mes S et B, plutôt que de tout de suite lui demander d'être à l'heure ( attention aux exigences, et aux malentendus).

Exprimer sa demande à l'autre : Comment tu te sens quand je te dis ça ? Poser cette question, c'est une prise de risque, cela peut nous mettre en danger, peur de ce que va dire l'autre.

Pour la prochaine fois :

Prochaine rencontre le dimanche 27 novembre 2011 au domicile de l'un d'entre nous de 12 h à 17 h.

Repas de 12 à 13 h 45 : amener à manger.

Envie de Brigitte de donner un autre terme que CNV entre nous, et de trouver un nom à notre groupe.

Anne fait "la mémoire" de notre rencontre : les règles, le déroulement de cette fois et le déroulement pour la prochaine fois.

6 principes contribuant à mettre plus de conscience dans les échanges : proposition de JF Noubel, www.TheTransitioner.org … légèrement enrichie !

2.Pratiquer une longue respiration avant de s’exprimer (le sens : lâcher prise avec une forme d’urgence à s’exprimer, et aussi reconnaître la parole de celui qui vient de parler).

Corollaire : même si je ne prends pas la parole, respirer profondément après l’expression de l’interlocuteur contribue à une sorte d’accueil ou/et d’exploration de ce qu’il vient de dire.

3.Se faire offrir la parole, ne pas la prendre c’est-à-dire sentir quand la parole est disponible. (Le sens : contribuer à laisser des espaces de liberté, à respecter le juste rythme de l’autre et du groupe, et développer la conscience du juste moment pour s’exprimer)

4.Offrir la parole au ’centre’ (Le sens : je contribue à nourrir le groupe, j’évite l’écueil de la discussion entre deux personnes qui exclut les autres)

5.Ecouter et recevoir la parole du ’centre’ (le sens : je quitte le registre de l’individuel et j’accueille la parole de l’autre comme venant nourrir le ’centre’ ; je prends le temps de ressentir, voire d’exprimer, ce que je vis, ce qui émane chez moi de ce que j’entends, de ce qui vient d’être formulé.

6.Parler de son expérience directe, en s’exprimant avec la conscience de l’O.S.B.D. (Le sens : Je prends la responsabilité de ce que je dis, je m’exprime dans toute mon authenticité, y compris avec ma vulnérabilité).

7.Inviter au silence : chacun peut s’autoriser à demander le silence, avec le soutien matériel d’une clochette ou d’une timbale par exemple, et aussitôt le silence s’installe pour une minute, et à l’issue de ce moment, la personne qui a demandé le silence remercie et s’exprime – ou pas – sur le sens de sa demande de silence.

Ces 6 propositions peuvent être enrichies par les points suivants :

Commencer son expression en formulant d’entrée son prénom Clôturer son moment d’expression en disant « merci », ou « j’ai dit », ou « j’ai terminé ». Limiter le nombre d’intervention de chacun à 3 par exemple. Limiter le temps d’expression à une certaine durée.

Par ailleurs, sur le fond, quand je m’exprime, s’interroger si ce que j’ai envie de dire, cela va-t-il servir ? cela va-t-il servir maintenant ? Et qui cela va-t-il servir ? Le collectif ? Moi seul ? Moi au service du collectif ?

Enfin, la présente démarche s’enrichit naturellement avec la conscience de l’impact de la formulation d’une demande claire et concrète. Et s’il n’y a pas de demande à faire, en terminant mon propos je peux le dire (« Je n’ai pas de demande précise à formuler )».

Ces principes peuvent tout naturellement venir compléter ou/et enrichir la démarche sociocratique (dans un processus de prise de décision par exemple) dans les tours d’expression, de clarification, de réactions et d’opinion, avec la conscience que ces principes contribuent par essence au ralentissement du rythme.

J’aime aussi rappeler que … … la posture sociocratique est au service du « non développement » de certaines postures souvent repérées. Et permet ainsi de … Déconnecter les réactions.

• Invoquer des arguments qui soient au service des besoins du groupe, de la structure.
• Parler à la 1ère personne.
• Supprimer les jugements / Pas de persécuteur.
• Supprimer le conseil / Pas de sauveur.
• Supprimer la réaction – débat / Pas de victime.

Thierri Mourman Le 24/01/2008

CNV GROUPE DE PRATIQUE DIMANCHE 27 NOVEMBRE 2011 de 14 h à 17 h(clap ! Deuxième)

Mémoire réalisée par Brigitte et ajouts et corrections de tous.

Bingo ! le groupe était au complet : Anne – Bénédicte – Brigitte – Muriel – Sandrine – Thierry – Véronique

On accueille Muriel et Véronique qui n'avaient pas pu être là à la première rencontre; on en profite pour relire la charte du groupe, si tout le monde OK avec ça, si il y a des choses à,rajouter et dire le sens que ça a.

Tour de chauffe : état de chacun (météo et bagages en consigne) et intention-projection pour cet après-midi, avec ou sans proposition de sujets de travail. Qu'est ce que chacun amène, et/ou a envie de partager. Partage d’un texte de Thierri Mourman : la relecture des 6 principes. Et d'un texte de Michelle Guez : Les aides à l'apprentissage de la CNV (et … chaque fois que je me plante, je pousse ! )

Demande si le groupe est OK pour apparaître sur le wiki et site nvc pour faire connaître notre existence comme groupe fermé pour l'instant. Et si on est ok pour faire paraître nos comptes rendus sur le wiki, dans le but de contribuer et de partager notre expérience. La réponse des uns et des autres sera apportée d'ici notre prochaine rencontre ou au plus tard au début de celle ci.

Distribution d'un texte édité par l'ACNV  : Présentation de l'ACNV Association pour la communication Non Violente, et bulletin d'adhésion 2012.

Suggestion de travail sur un échange en milieu professionnel (non abordé ds l’après-midi) Petits exercices « cahier d'exercice CNV » l'observation - bien formuler les faits tels qu'ils se passent sans y mettre de grain de sel subjectif.

Partage d’une préparation CNV à une réunion en milieu professionnelle (effectué), du livre "Petits exercices de CNV" edition Jouvence

L'une d'entre nous fait connaître son inconfort et pourquoi elle n'était pas sûre de se joindre à nous, car elle n'est pas certaine de pouvoir s'engager à être présente à chaque fois. Cela nous permet de nous relier au sens que ça a pour nous de nous retrouver, à ce qui est vivant en nous à chaque fois, et de se poser la question de savoir si on veut un groupe constant avec un engagement d'être là à chaque fois, ou un groupe ou l'on vient si l'on veut, si c'est le bon moment et si cela a vraiment du sens dans le moment présent. sur du vivant et une proposition d’Anne, envie d’explorer via la piste de danse, la peur d’être rejetée en cas de refus de s’engager durablement (effectué)

Suggestion d’explorer un exemple d’échange avec un fils (non abordé ds l’après-midi)

Enthousiasme réitéré pour la CNV.

Lourd bagage en consigne dû au décès d’un patient, enthousiasme réitéré pour la CNV. Suggestion de travail : pouvoir réduire les quantités alimentaires (non abordé ds l’après-midi)

Sujet de travail de l’après-midi

Sur la piste de danse, explore sa peur du rejet consécutif à un désengagement.

Une personne fait la remarque que, pour elle, il est plus aisé de trouver un vécu émotionnel dans l'enfance, que dans un passé plus récent.. Elle est partie de la constataion que dans la pratique de travail CNV, elle est  parfois en rade de souvenir déclencheur d'émotion, comme base de départ de l'exercice. Ce jour là, cela avait été le cas pour la personne sur la piste de danse, avant qu'elle ne se relie à un souvenir d'enfance.

Le groupe : écoute attentive et bienveillante, interventions mesurées, suggestions de nouvel angle de vue, questionnement sur son ressenti, accompagnement jusqu’au besoin et la demande associée. Expression de gratitude pour le bénéfice immédiat et le bénéfice futur dont elle a l’intuition.

Pêle-mêle : Avis partagé : scinder ou ne pas scinder, le groupe pour effectuer plusieurs exercices simultanément. Une personne est fervent défenseur du travail du groupe dans son entier sur un sujet, met en évidence le bénéfice retiré de l’observation, en regard de celui de l’action plus souvent mis en exergue.

Suggestions de pistes de travaux futurs : le NON, (ses diverses affectations) dans différents contextes (professionnel, affectif, personnel, etc.)

La demande

les différentes parties de soi

comment donner le temps, la place, à l’expression qui a besoin d’un temps de réflexion avant la formulation (rythme, respiration entre deux interventions, comment prendre ce temps là, en utilisant le bâton de parole et en le remettant au milieu après un moment de silence par ex. ou autre idée à chercher pour que cela soit visible et matérialisé par un geste )

muscler les oreilles : entendre derrière les petites phrases de quelqu'un d'autre le besoin caché derrière. (à partir de l'exercice proposé par Thierri Mourman)

le compliment descriptif (suite à la demande d'Anne d'un retour sur son rôle d'animatrice pour ces deux dernière rencontres )

Une personne propose qu'on essaye (si cela a du sens pour chacun et si chacun le souhaite d'alterner les différents rôles : animateur, rédiger le compte rendu, etc... (voir charte), afin que chacun s'y essaye et s'implique dans ces différents rôles.

RDV est pris pour le 07 Janvier 2012, puis ce sera le 19 Février

Vite, vite qu’on se retrouve !

Compte rendu rédigé par Brigitte et enrichi et/ou corrigé par ceux qui le souhaitent.

Groupe de pratique autogéré du samedi 7 janvier 2012.

Présentes : Véronique, Benedicte, Sandrine, Brigitte, Anne. Absents : Muriel, Thierry. Mémoire réalisée par Anne et ajouts et corrections de tous.

Tour de cercle : (comment je me sens, un bagage en consigne, émergence des souhaits pour l'après midi).

Idée de se détacher des émotions (comme la girafe, prendre de la hauteur et du recul face à ses émotions ) et envie d'aller de plus en plus sur la colline de l'autre, et quelquefois je crois que j'y suis, et en fait pas encore.

Stimulée, envie de parler des sentiments et questionnements liés à l'accompagnement de ... la dernière fois (suite à la question de Thierry), et envie d'éclaircir une situation difficile liée à l'autre groupe de pratique auquel je participe.

Une forte émotion liée à une situation actuelle, envie de travailler la dessus. Et touchée par le travail effectué la dernière fois ( même problématique, résonance) Un partage : " quand on voit les autres, c'est soi même qu'on regarde".

En lien avec son fils qui passe des examens et qui est préoccupé , qui a des inquiétudes, confronté aux épreuves. Contente de la relation positive qui a pu avoir lieu à l'occasion de ces vacances, car plus d'intimité avec .... Elles ont pu prendre le temps d'écouter l'autre. Elle partage aussi que quand on reproduit quelque chose, pour elle c'est important d'aller y voir.

Souhaite de prendre un moment pour un retour sur la dernière fois.

Trois pistes de travail émergent : - 1) retour sur la dernière fois, - 2) la situation de ..., - 3) et si le temps le permet, la situation de...

1) suite à la question de Thierry : n'a t on pas été trop dans le conseil avec ... ?

On prend deux minutes chacune, chrono en main !

J'aime pouvoir faire des suggestions pour aller sur un autre terrain. Je remarque que cela peut devenir, ou être pris pour un conseil contre ma volonté, comment faire ? Et en plus je remarque que Muriel est rayonnante quand elle reparle de ces partages autour de sa situation.

Pour moi, importance de parler à partir de "Je" ( et cela ne veut pas dire interrompre pour dire "oui, et moi je..." Et enchaîner sur soi plutôt que d'être dans l'écoute de l'autre) . Partager ses expériences ( moi ce qui m'aide c'est) plutôt que de dire "Tu pourrais... Et si Tu...". Rester sur les Sentiments et les Besoins. Je me remémore la façon d'accueillir une situation d'une participante, par Veronique Brusorio au cours d'un module 3, et la façon de la laisser faire son chemin, alors que les autres participants, nous bouillions tous de proposer notre vision des choses ! Cela m'a marqué et c'est une chose que j'apprécie beaucoup dans la CNV.

Je trouve que c'est important les apports de chacun, que ça enrichit. C'est quelque chose qui ne s'impose pas, qu'on n'impose pas à l'autre.

Souvenir de Thierri qui dit "il faut quand même qu'on se lance, même si on tombe pas juste". Oser dire et en parler après. Intervenir, cela permet d'apporter un autre regard qui permet à l'autre de prendre du recul, et ouvre vers une autre perspective.

Je suis très facilement dans le conseil. Ma fille me dit "maman arrête, je veux juste que tu m'écoutes". Le conseil nous appartient à nous, pas forcément adéquate pour une autre personne. On peut aider la personne à se relier à "observer ce qui se passe dans le présent" (par exemple Muriel partageait sa peur d'être rejeté, et o lui a proposé idée de se relier au moment présent et de voir si c'était le cas juste maintenant).

On se pose la question de savoir si quand Brigitte parle de suggestions, est ce que ça pourrait être : proposer avec un point d'interrogation, c'est à dire demander à l'autre " est ce que ça pourrait être cela ?" Et aussi : est ce que tu serais d'accord pour que j'intervienne ? Tu me dis si ça te parle ? Est ce que tu es OK pour que je te partage ma vision des choses ?

Proposition est faite de ne pas se priver et de faire attention à la façon dont on intervient.

On se connecte à l'importance de prendre le temps du silence, un temps de pose avant de réagir à ce qui vient d'être dit ; idée de pouvoir prendre un temps pour reformuler ce qu l'autre a dit, avant de parler à notre tour.

2) la situation de ... : Proposition de travailler avec la piste de danse en cinq pas : jugements/reproches et O,S B, D : j'accueille ce qui se passe en moi.

On est en lien avec l'idée qu'il peut y avoir un Sentiment ou un Besoin plus profond derrière. Laisser le temps, les silences, pour permettre de descendre dans son puits. Idée que celui qui fait la piste de danse n'a pas besoin de s'imposer un besoin de cohérence.

Quand on a senti un moment de vide, et après avoir questionné ..., on lui propose deux jeux de rôles, ou elle sera observatrice, et une personne joue le garagiste, une personne joue le rôle de .... On le fait de deux façons très différentes, qui sont des éclairages, des ouvertures sur plusieurs façons dont cela pourrait se passer et voir comment elle se sent avec ça.

Une fois cela terminé, échanges sur comment ... se sent, et c'est le moment où l'on « ose » les suggestions, les commentaires, les partages, sur ce que ça nous a fait à nous observatrice et comment on se sent.

On constate que ces deux temps nous on permit de nourrir deux besoins : celui de laisser la personne qui travaille dans son rythme, être dans l'écoute empathique avec le moi de mots possible, qu'elle puisse descendre dans son puits intérieur; et dans un deuxième temps celui de partages, et d'enrichissements mutuels.

3) à ce moment la il reste 20 mn, le temps de faire un tour de cercle pour clore. on propose alors de faire cela pour permettre à ceux qui souhaitent partir à l'heure de pouvoir le faire, et on se propose d'aborder la troisième situation après.

Tour de clôture : (Sentiment et pépite, et est ce que je repars avec un inconfort).

Plus confortable aujourd'hui que la dernière fois, ce qui a été partagé au début à été aidant (c'est l'avis de tout le monde) . Pépite : le visage de Véronique.

Ouverture possible. Je me sens mieux, du ressort pour vivre les choses autrement. Détendue. Et reliée au plaisir éventuel si j'ai plus se sous : "je le mérite bien !"

Joyeuse des rires partagés, et reliée au mot de Véronique "ce n'est pas inéluctable".

Plaisir de voir comment on peut dénouer et partager de la légèreté.

Pépite : la transformation de .... Reliée à la phrase de ... : "j'ai beaucoup porté et il faut que je continue à porter tout seule" : ça fait du bien de partager et ça permet de trouver d'autres solutions que celles envisagées au départ.

Une personne questionne ... pour savoir comment elle s'est sentie dans les moments de silence, et si cela lui aurait apporté plus de soutien d'avoir des petits "hum"... plus de retours avec quelques sons de voix ? Dans le silence, ... partage que ce qu'elle a perçu dans les regards et l'attention de chacune, c'était bien suffisant. Elle sentait qu'on était là.

4) situation de ... : Dans un groupe, je suis dans l'inconfort et je me rends compte que beaucoup de choses se sont passées très vite avec lesquelles je ne me suis pas sentie à l'aise entre fin septembre et début janvier, et pendant lequel il y a eu seulement deux rencontres. Et que finalement peu,de choses ont été dites, partagées, éclaircies entre nous et le temps n'a pas été pris (en tout cas pour moi) pour clarifier les choses et prendre le temps de démêler la pelote avec une écoute empathique. Je souhaite dire au groupe que j'ai pris la décision de partir, et le faire en ouvrant une porte au dialogue s'ils le souhaitent, sachant que la fois précédente, quand j'ai dit ce qui était important pour moi et ce que je souhaitais partager et sous quelle forme, j'ai entendu que nous avions des besoins différents, et que mes demandes ne correspondaient pas aux besoins des autres personnes du groupe. Mise en place d'un jeu de rôles pour que je puisse jouer mon rôle et les autres membres du groupe le rôle des membres de l'autre groupe. Cela me permet d'éclaircir l'importance de la concision, et de relier mes besoins à des observations.

Un travail qui a satisfait chacune d'entre nous par l'écoute, l'envie de construire une pratique commune, et que chacun se sente bien avec; par les partages, et le fait que quelque soit notre état à l'arrivée, au départ il y avait plus de légèreté, de rires , et de profondeur.

Anne.

PS : aval a été donné à Anne de mettre sur Wiki les comptes rendus, ainsi que d'y référencer notre groupe de pratique.