Utilisateur:Christophe Vallée
Christophe Vallée - École Jacques Prévert - Novembre 2014
Après que la CNV m'ait permis de faire évoluer mes pratiques, et de retrouver de l'entrain, et du plaisir à enseigner, j'arrive aujourd'hui au bout de ma pratique dans le système "classique". En effet, forcer tous les enfants de la classe, au même moment, à travailler sur des notions qui ne les intéresse pas forcément, et/ou qu'ils ne sont pas prêt à aborder, devient de plus en plus difficile pour moi.
C'est pourquoi j'ai décidé, d'ici deux à trois ans (avant si possible !), d'intégrer une école qui travaille avec des méthodes plus respectueuses du rythme et des envies de enfants, ou d'en créer une. C'est pourquoi j'ai rédigé un premier "jet" de ce que serait mon école, ou ma classe : Apprendre c est le bonheur
Je réfléchit également à d'autres virages professionnels possibles, quitte à changer complètement de métier.
Si vous lisez cette page, et poussez la curiosité jusqu'à la lecture du document "apprendre c'est le bonheur", je serais ravi d'avoir un feed-back de votre part. (cricrival@orange.fr)
Merci
Et voila où j'en était il y a un an et demi :
Christophe Vallée - École Jacques Prévert - Juin 2013
Je suis enseignant en CM1/CM2, et j'ai suivi les trois premiers modules d'initiation à la CNV en compagnie de Thierri Mourman.
Depuis plusieurs années, la CNV s'immisce doucement mais surement dans ma pratique quotidienne.
La pratique de la CNV change mon point de vue, ou plutôt mon "point d'écoute", et m'amène à entendre, accueillir, et célébrer différemment les échecs et les réussites (et tout ce qui peut se trouver entre les deux !) des enfants.
Je me trouve cependant souvent partagé entre la satisfaction de plusieurs besoins, et je fais encore trop souvent à mon gout le choix de démarches agressives (ex : punitions, ...) lorsque mes besoins d'être rassuré sur l'avancée dans les programmes, ou sur la perception de mon travail par les parents, ou les collègues, ou ma hiérarchie, prend le dessus. ou quand la peur de perdre le contrôle (qu'au fond de moi j'aimerais abandonner) et l'autorité est trop présente.
Voilà où j'en suis, et partager cet état présent avec ceux d'autres personnes, du milieu éducatif ou non, me fait toujours du bien.