Utilisateur:Raybea
Praticienne en Accompagnement individuel avec la Communication Non Violente depuis 2013, j’ai eu deux « déclics » pour m’investir dans la CNV et son intégration dans ma vie :
D’abord quand j’ai mesuré inconsciemment que cela pouvait peut être « nous » aider à communiquer ! Quand je dis nous, c’est ma sœur jumelle et moi à qui j’ai dit l’été 2008 : « je ne viendrai pas ce mois te voir au parloir. Je vais aller faire un stage sur « Guérir les blessures du passé », ca devrait nous être utile ».
J’ai alors rencontré les jeux de rôles de guérison avec Hélène Domergue-Tappolet et Patricia Salgon.
De là, j’ai enchainé les stages et compris en 2009 que si je voulais connecter mes besoins il me fallait faire du mouvement. J’ai donc commencé en 2010 le cursus de praticienne en ai-cnv et de pédagogue en Art Martial sensoriel.
Puis, mon emploi dans un syndicat de salarié-e-s basé dans le maison des enseignants à Lille m’a permis d’avoir un contact privilégié avec des enseignant-e-s syndicalistes depuis 2005. Cela allie à mon amitié pour une collègue du cursus d’ai-cnv prof d'EPS et de Virginie Deleu (prof de français et secrétaire du chsct 59) m’ont permis de mesurer que ce milieu professionnel se caractérise par une souffrance liée à la solitude et à faire passer leur métier avant leur bien être !
Ainsi depuis 2013 virginie et moi avons tenté d’identifier les personnels de l’éducation nationale et du privé qui se sont formés à la CNV dans le Nord ou sont intéressés à agir différemment, trouver des espaces de « ressourcement » avec cet outil (20n). Deux groupes se sont ouverts combinant 1 et 2 degrés avec des administratif ou des chercheurs du public et du privé pour s’entrainer vivre l’empathie, développer son auto-empathie et utiliser les outils OSBD pour se clarifier sur les situations vivantes sur le moment dans cet espace de bienveillance dédié et accompagné.
Nous souhaitons au sen du syndicat développer un dispositif d’accompagnement individuel autour de la souffrance au travail dans un axe partenarial entre syndicaliste, juriste et thérapeute.
Je suis motivée sur le territoire, à créer du lien, sensibiliser au gout de la CNV et CNV-éducation (journée, conférence, atelier…) . L’idée pour moi est de contribuer à soutenir l’intégration collective du processus. Pour moi il permet de se reconnecter à soi, d’ouvrir le dialogue par l’écoute et l’expression authentique, gage de créativité et de paix.
Et Virginie Deleu en plus de cela et d’être maman du petit Lubin, militante pour le revenu de base, souhaite créer des espaces d’échange sur la mise en place des outils cnv dans les classes.