Utilisateur:Marie-José Alcayna : Différence entre versions
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Version du 10 octobre 2011 à 09:30
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Je me présenterai donc brièvement, en vous disant que je suis enseignante depuis 25 ans, au sein de l'Enseignement Catholique de vendée, et professeur d'espagnol au collège Villebois-Mareuil à Montaigu (à 30km de Nantes) depuis 18 ans
Vivement intéressée par le développement personnel (à commencer par le mien) et les relations humaines, j'ai suivi depuis 2002 diverses formations en CNV, selon le processus de Marshall ROSENBERG, qui a développé cette manière bienveillante d'être en relation avec soi-même et les autres.
En février 2003, j'ai eu la chance de participer à un stage de 4 jours à Nantes, animé par celui qui a mis au point et synthétisé ce processus d'écoute emphatique de nos besoins humains, Mr Marshall! Et là! En rencontrant la personne, j 'ai senti qu'il ne s'agissait pas d'un système intellectuel de plus! Mais bien d'une qualité d'attention à soi-même et à l'autre qui me touchait au Coeur! Et depuis, je n'ai eu de cesse de poursuivre ma formation en CNV, tant ce processus de communication m'était devenu précieux!
Ainsi, depuis 2006, j'ai choisi de faire un approfondissement en Médiation et gestion pacifique des conflits, utilisant ce même processus d'écoute empathique et bienveillante. D'octobre 2008 à mars 2010, j'ai suivi le cursus long dispensé par "L'Ecole des Médiateurs CNV " (sous la direction pédagogique d'Annie GOSSELIN)
Ce parcours et surtout le regard nouveau qu'il a favorisé, je l'ai progressivement intégré dans mon cheminement personnel, mes relations familiales, amicales ...et ma vie professionnelle d'enseignante, et à ce titre, j'ai ici plaisir à vous partager comment j'essaie d'intégrer et faire vivre cette vision relationnelle nouvelle et son processus concret dans mon métier d'éducation.
Et j'aime à dire que: j'ai l'intention renouvelée d'enseigner une langue vivante non étrangère au Coeur de la personne
Mes initiatives personnelles
Au sein du collège
Médiations entre élèves, avec engagement établi, écrit, validé et co-signé par les parties concernées, puis vérifié dans le temps lors d'une prochaine rencontre programmée. Et ceci, à plusieurs reprises, à la demande de prof. Principaux
- ex: Voyage en Angleterre (3 élèves de 4ème, dans une même famille d'accueil: 2 amies et une autre qui, se sentant « rejetée » était très inquiète du bon et agréable déroulement de son séjour, au point où elle exprimait ne plus vouloir y participer)
- ex: médiation entre 3 élèves de 6ème, à l'issue de laquelle, un des 3 compères,
touché par ce qu'il venait de partager avec les 2 autres, me fait la demande pour un autre camarade de classe, copain depuis le primaire, qu'il percevait comme »n'allant pas bien » En effet ce dernier « cherchait la bagarre » avec des plus grands, alors qu'il se montrait plutôt réservé voire timide avant son entrée en 6ème et, « camaraderie oblige »,il venait à sa rescousse, se mettant lui aussi en danger.
- Ex: nouvel échange, plein d'émotion, et de confidences, est vécu entre les deux copains qui débouchera sur le choix d'une « écoute conductive » par « l'ex-bagarreur » effectivement en souffrance...
« Ecoutes conductives » et médiations s'articulent, pour moi, de façon complémentaire, surtout pour des jeunes dont les comportements violents génèrent chez ceux qui les subissent, frustrations, colère et insécurité. Car, au cours d'une médiation, un jeune peut entendre et être touché par l'impact de son comportement sur l'autre ce qui favorise l'empathie (alors qu'à cet âge les « j'ai eu raison, il a tort..C'est lui qu'a commencé... » sont souvent de mise)
Échanges divers avec les collègues sur leurs « expériences relationnelles » avec les élèves, vécues par eux de façon satisfaisante et moins satisfaisante « Ecoutes empathiques CVN ( avec parfois, propositions de jeux de rôle) aux collègues qui le souhaitent. (« On a de la chance d'avoir au collège des personnes capables de nous offrir une telle écoute » Parole d'un collègue)
Expérimentation d'ateliers de Communication bienveillante et de gestion pacifique des conflits, en partenariat avec le professeur principal d'une classe de 5ème (sur temps d'étude et/ou d'ATP pour les élèves) Programme en 8 séances, inspiré de « Devenir son propre médiateur » de Joelle Timmermans-Delwart et de « Graines de médiateur » de l'Université de la Paix de Namur, et ceci en lien avec les compétences sociales et civiques du Socle Commun des Connaissances: l'autonomie/la confiance en soi/savoir rechercher un consensus et mettre à l'essai plusieurs solutions (pilier 7); se préparer à sa vie de citoyen/ savoir reconnaître et nommer ses émotions/ pouvoir s'affirmer de façon constructive/ conscience de la contribution de chacun à la collectivité/ développer la volonté de résoudre pacifiquement les conflits (pilier 6) ou encore , développer la conscience que les expériences humaines ont quelque chose d'universel (pilier 5)
Dans les classes où j'enseigne et dans ma posture d'enseignante
1. En début d'année: je prends le temps de poser le cadre
Je les amène à réfléchir sur ce que' implique l'acte d'apprendre (et en 4ème, je le fais, à l'occasion d'un extrait vidéo : « David aprende a bailar »)
« Ap - prendre » c'est « prendre pour soi », c'est un acte libre, choisi (Je ne peux les « obliger » à apprendre et je n'en ai pas l'intention, tant les besoins de liberté, d'autonomie, de choisir sont précieux et importants chez tous les êtres humains que nous sommes) mon rôle d'enseignante est de leur « montrer » (« enseñar », a le double sens de « montrer » et « d'enseigner ») comment fonctionne la langue espagnole et de les soutenir dans leur enVIE de s'approprier cette langue. Je leur dis que j'aime mon métier, car j'aime partager le plaisir que j'ai à parler l'espagnol, et j'aime aussi contribuer à soutenir leur apprentissage de cette langue Et j'ai aussi, comme eux, les besoins d'apprendre, de découverte, de créer ... pour évoluer et enrichir ma vie, la vie Apprendre et transmettre , (donner et recevoir) sont deux besoins humains fondamentaux: moteurs de l'évolution humaine personnelle et collective.
Je leur donne, le document écrit suivant, qui précise mes intentions prioritaires et ce que j'ai enVIE de favoriser entre nous, au cours de cette année scolaire:
Le cours est un lieu et un temps au service de cet apprentissage: le mien et celui des autres, présents avec moi dans la classe J'aimerais que nous choisissions d'y exercer notre responsabilité pour contribuer à créer:
un temps et un espace d'apprentissage personnel et collectif, agréable, intéressant, interactif, créatif un lieu où j'aurai envie de m'exprimer (sans craindre les critiques ni les jugements) de dire ce que je ressens (d'exprimer mes émotions et sentiments) Ce qui est important pour moi, ce dont j'ai besoin afin de faire des demandes précises et concrètes, qui favoriseront mes progrès dans mon apprentissage de l' »espagnol et ma relation aux autres un lieu où j'aurai à cœur d'écouter les autres sans les juger, ni les critiquer et d'apprendre dans un esprit de coopération et d'entraide mutuelle un lieu./ un temps.. (je les invite à compléter cet espace et à nous en faire part s'ils le souhaitent)
J'observe que ces intentions (ce cadre) posées en début d'année, constituent pour moi de vrais repères, un guide et un centrage qui me soutiennent et m'apportent clarté, fiabilité et sécurité dans ma posture d'enseignante: je m'y réfère chaque fois que j'exprime mes besoin de calme, de coopération, de respect des personnes... Et ainsi, en cas de non respect des règles et consignes posées, je demeure fidèle à mes besoins d'enseignante, au service d'un apprentissage satisfaisant pour chacun et pour tous. Ceci constitue, pour moi, aujourd'hui, une position de base pour vivre « une autorité bienveillante », qui va chercher à instaurer « un cadre souple », en étant attentive,(du mieux que je pourrai dans l'instant), à nos besoins respectifs et mutuels tout en restant souple sur les stratégies à mettre en œuvre pour les satisfaire. Mes demandes sont liées à des besoins précis, en tant que personne et enseignante : c'est le cadre pour des relations vivantes qui favoriseront un apprentissage satisfaisant
Et, je garde en conscience qu'il existe différentes stratégies pour satisfaire et respecter ces besoins communs, y compris celles proposées par les élèves, interlocuteurs privilégiés, auxquels je destine mon enseignement (ceux sont eux qui en guident les ajustements personnels et personnalisés, en tenant compte de la diversité que représente un groupe-classe): c'est la souplesse!
2. L'expérience « d'un cercle de parole » en 4ème (année scolaire 2009-2010) Dans une classe de 4ème, dite « difficile »: où les relations avec l'ensemble des professeurs n'étaient pas satisfaisantes, voire tendues (bavardages répétés, gênant la transmission des savoirs, contestations face au travail à faire et peu de coopération de la part des élèves..), j'ai proposé, en accord avec leur professeur principal, de faire une pause: STOP! À des relations désagréables et insatisfaisantes pour tous y compris les élèves, qui ont exprimé par la suite, qu'ils étaient eux-mêmes mécontents de se sentir « enfermés » dans l'étiquette d'une classe « bavarde, désagréable... » J'ai donc choisi, sur un cours d'espagnol que j'avais avec eux le lundi (Le Directeur, que j'avais informé de ma démarche, m'ayant dit d'éviter de prendre sur ce temps consacré d'abord à l'enseignement de ma matière) de leur proposer un temps d'échange collectif: « un cercle de parole », (dont j'ai précisé et clarifié les modalités de fonctionnement) pour observer ensemble ce qui n'allait pas, en utilisant le processus CNV (Observations des faits / Sentiments face à ces faits / Besoins satisfaits et non satisfaits et la Demande, qui dans un 1er temps, a été celle de connexion, d'échange entre nous, à l'occasion de ma proposition de ce cercle de parole) J'ai commencé par leur clarifier le sens de ma proposition, ma motivation pour faire évoluer cette situation devenue très insatisfaisante pour moi et mes collègues et j'imagine aussi, pour la plupart d'entre eux! Et avec toute la congruence ressentie dans l'instant, j'ai exprimé, pour l'essentiel, que : « je me sentais agacée par l'attitude de certains, en cours (lieu et temps d'apprentissage personnel et collectif) !et que j'avais aussi parfois manifesté cet agacement par des réactions pas forcément agréables pour eux comme pour moi! : comme le copiage d'une partie du lexique espagnol-français à la fin de leur livre, stratégie que j'avais trouvée, dans l'instant, pour « pauser les énergies chahuteuses et exubérantes » de la cour de récréation dont ils venaient et satisfaire ainsi mon besoin de calme , (et que j'imaginais être aussi le leur) , pour être plus disponible à l'apprentissage (ce temps de pause a duré environ 10 min) nous avions observé que ce retour au calme avait fonctionné, pour ma part, je ne souhaitais pas renouveler cette stratégie à chaque cours!(certains ayant d'ailleurs exprimé leur désaccord quant aux « punitions collectives » qu'ils ressentaient comme injustes et inefficaces dans la durée!) Maintenant, me sentant franchement saturée par cette ambiance de classe si peu favorable à l'apprentissage, j'avais besoin de faire évoluer cette situation devenue intolérable, également pour l'équipe d'enseignants qui intervenait dans leur classe, et que je/nous apprécierions de le faire avec leur coopération et envisager avec eux d'autres moyens que « les punitions » diverses utilisées jusqu’à' à présent par l'équipe éducative, afin de restaurer et maintenir un cadre favorable à l'apprentissage de chacun et de tous! Puis après cette clarification de ma motivation pour leur proposer ce cercle de parole, je les ai invités à réfléchir individuellement, à l'aide d'un document-guide, que j'avais préparé, inspiré du processus CNV (O S B D). A cette occasion, j'ai pu observer la qualité de silence qui « déployait sa vivante expression » à travers la classe, pendant qu'ils se concentraient sur ce qu'ils ressentaient dans cette ambiance de classe, sur leurs besoins satisfaits et/ou non satisfaits et les demandes et moyens d'action concrets et réalisables qu'ils pourraient imaginer pour eux-mêmes et/ou voir entrepris pour que les cours soient plus agréables, soutiennent et satisfassent au mieux leurs besoins d'apprendre: « d'écoute, de concentration, de repères, de respect de leur rythme d'apprentissage, de soutien, d'entraide, de coopération, d'encouragement, d'autonomie, de créativité, d'évolution et de progresser, de sens, de motivation... »
Puis, j'ai quitté la classe, emportant toutes leurs précieuses réflexions dont voici la citation de quelques unes :
« Certains ne savent pas faire la part des choses entre le cours et la cour de récréation, même si je pense en faire partie malheureusement » (j'imagine que tu aurais besoin de plus de repères et aussi de soutien pour te donner des limites et maintenir un comportement adapté au cadre d'apprentissage que constitue le cours?)
Certains ont partagé qu'ils se sentaient « découragés, énerves, voire, dégoûtés, lorsque les prof. s' énervent parce qu'il y a trop de bavardages et qu'ils rejettent la faute sur l'ensemble de la classe et accusent tout le monde !» (tu aimerais voir plus de justice et d'équité dans les mesures prises par les professeurs, pour sanctionner ceux qui dérangent le cours? Et peut-être aussi souhaiterais-tu pouvoir croire qu'il est encore possible de faire évoluer cette situation de manière plus satisfaisante et agréable?) Quelqu'un a même écrit : «J'ai l'impression que les prof. ne punissent pas assez durement les élèves qui dérangent le cours »
Le lendemain, sur l'heure de vie de classe cette fois et accompagnée de leur professeur principal, nous nous sommes dirigés vers le local, que j'avais aménagé, au préalable, pour « le cercle de parole » (chaises disposées en cercle)
J'ai commencé par les remercier: d'avoir accepté ma proposition ( je tiens ici, à préciser que tous étaient présents par choix libre, ceux qui ne souhaitaient pas y assister avaient la possibilité de prendre ce temps pour de l'étude libre...) et également pour la confiance qu'ils m'avaient faite en s'exprimant hier, par écrit, avec honnêteté (je leur rendais d'ailleurs leurs écrits sur lesquels j'avais noté quelques suggestions, comme celles entre parenthèses citées plus haut, pour les aider à clarifier leurs besoins)
A la fin de cette heure passée ensemble, les langues s'étant déliées petit à petit, proportionnellement j'imagine, avec le degré de confiance qui s'installait, car ils se sentaient de plus en plus rassurés que leur expression spontanée « pas pour nous embêter, ou contre nous les prof. ! » était accueillie et entendue comme telle (je veillais à reformuler sentiments et besoins derrière leurs expressions parfois « maladroites » ), ils m'ont fait la demande de poursuivre cet échange sur l'heure de cours d'espagnol, que nous avions en dernière heure de la journée (cette heure de vie de classe s'étant déroulée en fin de matinée). D'aucuns pourraient penser que cette demande n'était que' une stratégie de leur part, pour ne pas avoir cours d'espagnol ! (j'avoue que mes habitudes de pensées de prof. « chevronnée et pas née de la dernière pluie» y ont pensé justement! ) mais la qualité des échanges vécus juste avant et l'élan (« Ils avaient encore des choses à dire! » ) qu'ils témoignaient à les poursuivre m'ont donné enVIE d'accepter !
Je terminerai mon propos sur cette expérience enrichissante, porteuse de sens pour l'avenir, en vous précisant, qu'à l'issue de celle-ci, et après concertation entre collègues et le professeur principal, nous avons établi: Un document-repères et aussi précis que possible pour soutenir leurs besoins exprimés, de soutien quant aux limites à se donner et la conduite à tenir pour faire évoluer les choses vers un mieux vivre et apprendre ensemble! Ce dernier a été validé par les élèves (avec l'amendement, demandé par eux, d'être prévenu oralement et de façon claire que leur comportement n'était pas adapté, ni accepté par le professeur présent à ce moment-là, avant qu'il ne le signale par écrit sur ledit document) qui se chargeaient de le présenter au professeur quand ils n'avaient pas cours dans leur local-classe, si non, il restait observable par tous sur le bureau du professeur.
En fin d'année scolaire (période de relâââ..chement généralisé et parfois plus propice au farmiente ensoleillé que au travail à fournir!) nous avons pu observer qu'en général cette classe de 4ème posait le moins « de problèmes de discipline et de mise au travail!
3. Pêle-mêle, quelques autres partages …
mon regard sur l'évaluation a également changé:
Je leur dis que: « la note est un repère chiffré pour des connaissances que j'ai demandées et qu'ils ont choisi « d'ap prendre » (de « prendre pour eux »)
Je n'hésite pas à les associer à l'élaboration (selon des consignes précises, ce qui est encore une occasion pour eux d'apprendre et de repérer éventuellement leurs difficultés restantes, concernant l'acquisition des connaissances du moment) de certaines de ces évaluations, que je bâtis alors à partir de leurs propositions Avant chacune de ces évaluations « qui comptent pour la moyenne » comme ils disent!, nous nous entraînons en classe ( par binôme ou en groupe de densité variable) J'imagine et je leur propose des « jeux coopératifs d'apprentissage » Ils manifestent de l'intérêt et du plaisir à s'impliquer à interagir à l'occasion de ces activités peu « habituelles »
L'erreur, est considérée comme une opportunité supplémentaire d'apprentissage: ainsi « je savoure » avec bienveillance et, leur donne à apprécier le sens de l' erreur, les leurs ou celles des autres: « se tromper peut parfois même être une stratégie pour apprendre de façon plus durable à partir de nos erreurs !»
Le carnet de correspondance, n'est pas considéré par moi, comme un moyen de sanction , mais plutôt comme « un outil» parmi d'autres, de soutien pour prendre soin de leur apprentissage scolaire. Ainsi j'y inscris les observations de ce que je n'apprécie pas quant à leur attitude et comportement en classe, ET aussi ce que j'apprécie! ( J'ai observé que ces appréciations précises sont « un bon carburant » pour encourager et soutenir leurs efforts pour progresser, participer et coopérer en classe...!)
UN DE MES "coups" (je préfère dire)"CARESSES" de COEUR
Je suis également membre de l'Association: "Le Petit Prince", qui organise des séjours de vacances alternatifs pour enfants et ados et cet été, en famille ("Familles on s'ème": séjour familial pour être et dire autrement). J'y ai rencontré une équipe de personnes compétentes et soucieuses d'apporter aux jeunes des repères sécurisants, dans le respect de leurs différences, et de leur faire "goûter" aux valeurs humaines d'estime de soi, d'écoute mutuelle , de solidarité, de coopération, de créativité, de gestion pacifique de leurs différents et/ou conflits... à travers diverses activités animées par des intervenants professionnels de qualité. Je suis particulièrement sensible au soin apporté à la cohérence du projet de cette Association (créée en 1985), tant sur le plan du bien-être physique des personnes (lieu d'accueil et nourriture de qualité, biologique et/ou locale)que relationnel (grâce à la mise en pratique d'une communication bienveillante et/ou de médiation). C'est pour moi, une belle aventure que je poursuis!
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