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Utilisateur:JF Hurel

11 624 octets supprimés, 2 avril 2011 à 12:41
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[[Catégorie:Ressource CIDF|Jean-François HUREL]]
 
 
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Qui parle en moi , manques ou besoins ?
 
Catherine Aimelet Périssol (Comment apprivoiser son crocodile, Quand les crocodiles s’en mêlent)
 
et Pascale Molho, 26 et 27 septembre 2008
 
 
La CNV nous invite lorsque nous sommes dans la tête, les pensées, les jugements, les évaluations masquées…, à descendre dans notre puits, dans notre cœur en nous reliant à nos émotions/sentiments/besoins.
 
La L.E. nous réconcilie avec une approche holistique du MOI : corps/cœur/esprit en nous invitant à repérer que nos messages corporels sont le signe d’émotions qui sont elles mêmes l’expression d’un conflit entre nos 3 cerveaux.
 
 
¤ Petit temps d’échange par 2 sur pourquoi je suis là, qui je suis, où j’en suis puis sur une feuille résumer d’un mot, mon état interne et d ‘une phrase, mon intention.
 
¤ Chaque participant se lève ensuite à tour de rôle pour dire ce qu’il a écrit sur sa feuille avant de la coller sur un panneau collectif.
 
¤ Etat interne de Pascale : Joie paisible de la création
 
¤ Intention de Pascale : Gagner en congruence pour véritablement dégager l’autre de la responsabilité de mon ou de mes besoins.
 
¤Mon état interne : curieuse
 
¤Mon intention : Continuer à cheminer en étant davantage connectée à mes différentes parties.
 
¤Etat interne de JF : apaisé
 
¤ Intention de JF : Continuer à Avancer pour Ralentir
 
¤Exposé de Catherine :
 
Au cours de l’évolution de l’humanité, nous avons développé 3 cerveaux.
 
Tant que le système reptilien (inné) permet de maintenir la vie, pas de raison pour que ça évolue ; quand le système reptilien montre ses limites, on entre alors dans un système d’adaptation qui va favoriser la vie.
 
Ainsi, l’évolution a ajouté au
 
1-cerveau reptilien ou archaique (respirer/boire/manger/dormir/se reproduire/veiller à l’intégrité de l’être),
 
2-le cerveau de la mémoire ou cerveau limbique ou cortex, puis
 
3-le cerveau néocortex ou préfrontal.
 
Le cerveau limbique permet qu’on n’ait pas besoin tous les matins de réapprendre à conduire. C’est le cerveau des apprentissages, des conditionnements acquis
 
Il a mis en place des chemins neuronaux, des réflexes émotionnels, des croyances infantiles …
 
La bonne nouvelle c’est que je retiens ce que j’ai acquis ; la mauvaise nouvelle c’est que je retiens ce que j’ai acquis !
 
Le néocortex est le cerveau sollicité pour sortir du processus de mémorisation et développer sa propre créativité.
 
L’émotion est un signal , une information circulante qui naît d’un conflit entre les cerveaux reptilien, limbique et le néocortex.
 
Quand il n’y a pas alignement entre les 3 cerveaux, je ressens une pression à laquelle je vais Réagir pour survivre, en revenant aux fondamentaux archaiques :
 
-Evitement
 
-Lutte
 
-soumission
 
La Logique émotionnelle, nous invite à une autre voie.
 
Comme la CNV nous invite à nous reconnecter à nos émotions et sentiments pour trouver nos besoins et engager un dialogue, La L.E. nous apprend que lorsque le chemin neuronal ne marche pas pour m’adapter à la situation, cela déclenche une émotion et que cette émotion crée de la réactivité, de l’urgence.
 
Si je prends conscience de mon émotion comme un SIGNAL , un appel à aller vers mes besoins, je vais pouvoir faire appel à ma créativité pour retrouver mon équilibre.
 
Si je juge mes émotions, je vais soit déprimer, soit être en colère.
 
Par contre, si je m’autorise à ressentir ce qui est ressenti, si j’accueille ce qui est vivant, j’apprends à apprivoiser mon cerveau reptilien ou cerveau archaique . Il nous met parfois la pression, une pression qui peut être douloureuse tout en étant reliée à une intention VITALE .
 
L’émotion éprouvée en nous invitant alors à aller chercher chez nous, chez moi une ou des informations sensitives, à les apprivoiser pour m’en faire des alliées fiables à la connaissance de mon Moi, au lieu de charger l’autre de la responsabilité de mes émotions désagréables o u agréables et de le prendre en otage pour la satisfaction de mes besoins…, devient un chemin (respectueux de Moi et des Autres), pour reprendre du pouvoir sur ma vie.
 
En décodant et en apprivoisant le message corporel, je gagne en conscience et en clarté tout en veillant à la qualité du lien avec les autres .
 
 
Il est important d’apprendre à reconnaître les signes de tension, de pression dans mon corps :
 
Contractions au niveau des trapèzes, manque d’air, oppression, boule au ventre, poids sur la tête, chaleur au visage, impossibilité à penser, c’est le trou noir, le pouls qui bat fort sur les tempes, les oreilles qui bourdonnent, le souffle court, les jambes coupées, l’envie de hurler ….
 
Et aussi les signes, les messages corporels que la tension est levée : je peux à nouveau entendre, voir, réfléchir, je retrouve de l’air, je me remets en mouvement, en action
 
Situation 1 décrite par Astrid :
 
« …Dans un contexte professionnel, j’ai choisi de me risquer à une prise de parole en demandant le soutien du groupe et l’aide du formateur qui interviendrait quand j’en ressentirai le besoin… »
 
Comment étais tu juste avant de parler ?
 
« tendue, les trapèzes contractés, je manquais d’air, je me sentais oppressée, j’avais une boule au ventre.. ; »
 
Et après : « je me suis sentie libérée ; plus détendue, réceptive. Je pouvais à nouveau voir et entendre, j’avais de l’air, j’étais en action, en mouvement » .
 
Il y a là, dit la formatrice, la rencontre d’un Désir et d’une Vulnérabilité d’où une prise de risque avec demande de soutien.
 
Je me mets au défi et en même temps à quoi je me fie ?
 
Pendant l’expression de la demande de soutien, il ya sensation de libération car Astrid donne à entendre sa congruence :
 
Je suis congruente là où j’en suis et j’agis librement.
 
Le vrai risque est celui d’oser exprimer sa vulnérabilité qui est déjà une façon de se donner de la douceur à soi même et en même temps je ne sais pas si je vais avoir le soutien dont j’ai besoin.
 
Au temps présent, Astrid s’est prise dans son intégralité .
 
 
Situation 2 décrite par Astrid :
 
Après une journée éprouvante, chargée, elle trouve sa fille de 12 ans devant la télé ; elle ne bouge pas à son arrivée, ne donne pas le coup de main.
 
« dans mon corps, j’ai envie de hurler, je me sens très oppressée...C’est lourd, ça pèse… ; »
 
« Elle regarde la tv, je la laisse faire, je me sens mise de côté…j’ai le sentiment d’être utilisée quand elle en a besoin… »
 
« Si elle vidait le lave vaisselle, si elle respectait le contrat, si elle faisait tt ça, je me sentirais respectée… »
 
C’est comme une poussée volcanique jusqu’à l’incompréhension, la rupture, la gifle et la fille d’Astrid quitte la table pour s’enfermer dans sa chambre.
 
Commentaire de la formatrice : ta fille vient te chercher sur le terrain de ta blessure : la privation de liens, laissée de côté, tu te sens coupée…
 
Quand l’émotion est très profonde, quand le manque est mémorisé, je mets en place toute une stratégie pour éviter les situations qui ont fait mal et j’utilise tt de suite l’antidote : en créant du lien, en allant chercher l’autre ; ça devient immanquablement une exigence : Je veux du lien !
 
Je peux gagner en congruence en appuyant sur ce que je sens : je me sens mise de côté…le manque est mémorisé. Me rebrancher sur ce manque, c’est me permettre de réparer ça en moi…
 
En me demandant « comment je peux faire pour me mettre en lien avec l’autre (lien dont j’ai manqué) sans avoir la sensation d’être mise de côté et sans demander à l’autre de réparer le passé .
 
Est-ce que je peux me réconcilier avec la situation d’avoir été mise de côté ?
 
A partir de mon émotion, je peux aller revisiter mon manque initial. Qui parle en moi ? Est ce ma partie blessée ?
 
C’est peut être l’occasion de réinventer u n lien un peu plus souple.
 
 
¤ Des évaluations masquées :
 
-pas en lien
 
-coupée
 
-mise de côté
 
-pas respectée
 
-dépitée
 
-dégoûtée
 
-déterminée
 
-dans l’urgence
 
-dépassée…
 
« A quoi tu reconnais dans ton corps que tu es heureuse, inquiète, tendue, effrayée, déterminée… ?
 
¤ Des messages corporels :
 
-tendue comme un ressort
 
-au bord de l’explosion
 
-chaud
 
-en apnée
 
-en hyperventilation
 
-de la transpiration, moiteur
 
-épaules croisées, tendues
 
-nuque contractée, gorge nouée
 
-repliée, crispée
 
-fébrilité, palpitations
 
-je me sens ancrée et ça circule en moi
 
-je sens mes battements de cœur
 
-droite
 
-repliée, crispée
 
-de la légèreté dans mon corps, de la fluidité ; je peux bouger
 
-ça donne de l’espace, un espace mobile, de l’ouverture….
 
 
¤Déjeuner
 
¤ 5 minutes de gym des 2 cerveaux (kinésiologie) avec coudes et genoux croisés et massage des oreilles ;
 
Exprimer un son avec les oreilles en chou fleur et en articulant la bouche pleine :
 
Si je pense que j’ai du mal à me faire entendre, je peux prendre soin de m’entendre, moi.
 
¤ Suite de l’exposé
 
 
Nos évaluations masquées sont liées à un vécu du passé
 
Il est important de prendre en compte ce vécu émotionnel pour aller soigner ma blessure qui saigne encore et de repérer que ce n’est pas adéquat d’aller demander à l’autre de réparer ce passé.
 
En dissociant le manque du passé et le besoin d’aujourd’hui, au lieu de les mélanger, je vais pouvoir faire une demande claire à l’autre en rapport avec la situation actuelle.
 
Je peux démêler que c’est vrai, c’est ma zone sensible, je suis blessée , fragilisée à cause du manque de lien dans le passé ; ça c’est ma blessure et je ne vais pas attendre de l’autre qu’il le comprenne tout seul et qu’il ait pour moi les égards, les attentions , les appréciations que je n’ai pas eus dans le passé. Je reconnais ma blessure, je la ressens, je l’accueille, je me donne de la douceur.
 
En même temps aujourd’hui, j’ai besoin de partage, de soutien, d’échanges, de réciprocité et je vais faire une demande claire à ma fille pour ça.
 
¤ Emotions et sentiments ?
 
Pour moi, le sentiment c’est l’émotion conscientisée ; c’est la conscience que j’ai de la sensation, c’est ce qui est éprouvé.
 
L’émotion c’est quand je suis en lutte, en conflit, en manque de congruence interne (=disharmonie, désaccord à l’intérieur de moi)
 
Dans l’émotion, il y a l’idée de moteur, de mouvement, de quelque chose qui pousse à la réaction, quelque chose de l’ordre de la contrainte, de l’urgence à penser, à dire, à faire quelque chose.
 
 
¤ Présentation du tétralemme
 
Nous sommes un espace/temps avec un dedans et un dehors, un passé et un futur.
 
Au présent, je vis avec un bagage du passé. Le cerveau ne distingue pas forcément ce qui vient de se passer et ce qui s’est passé il y a 25 ans. Il fait un melting pot.
 
Pouvoir démélanger ce qui relève du passé de ce qui se passe au présent, c’est favoriser l’honnêteté et ma congruence.
 
Quand je n’ai pas accès à cette prise de conscience, que se passe t il ?
 
Ma fille regarde la tv et je me sens mise de côté ; ça déclenche un besoin urgent de combler mon manque lié au souvenir imprimé en moi de ce manque.
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