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J’ai 55 ans, je suis mère de cinq grandes personnes et grand-mère de deux petites personnes. J’ai commencé très jeune à me poser des questions sur les relations humaines, en particulier entre adultes et enfants. Lorsque je suis devenue maman, j’ai découvert la revue inspirée par Maria Montessori «L’enfant et la Vie», et par celle-ci, Thomas Gordon. Remplie de joie et de clarté en lisant son livre « Parents Efficaces », j’ai alors décidé de me former en tant que parent puis formatrice car c’était un moyen de plus pour avancer sur le chemin de l’empathie et d’une contribution à la vie accordée à ma vision. J’ai aussi découvert l’approche de Carl Rogers, la psychologie humaniste, et je me considère comme un membre de cette famille.
 
J’ai 55 ans, je suis mère de cinq grandes personnes et grand-mère de deux petites personnes. J’ai commencé très jeune à me poser des questions sur les relations humaines, en particulier entre adultes et enfants. Lorsque je suis devenue maman, j’ai découvert la revue inspirée par Maria Montessori «L’enfant et la Vie», et par celle-ci, Thomas Gordon. Remplie de joie et de clarté en lisant son livre « Parents Efficaces », j’ai alors décidé de me former en tant que parent puis formatrice car c’était un moyen de plus pour avancer sur le chemin de l’empathie et d’une contribution à la vie accordée à ma vision. J’ai aussi découvert l’approche de Carl Rogers, la psychologie humaniste, et je me considère comme un membre de cette famille.
  
J’ai été informée de l’existence de la CNV beaucoup plus tard, et je n’ai pas tout de suite perçu ce que cette démarche pouvait m’apporter de plus. Mais un jour, j’ai eu envie d’aller voir de plus près et j’ai lu des livres de Marshall Rosenberg et de Thomas d’Ansembourg. J’ai trouvé de quoi m’inspirer de plus en plus, jusqu’à ce que mes enfants m’offrent les deux premiers modules de formation pour mes 50 ans, à vivre avec mon mari, inscrit dans le cadre de son activité professionnelle. Mon animation de formations a évolué vers plus de clarté, une place plus grande pour les besoins fondamentaux, une plus grande cohérence entre méthodes et contenu grâce à l’utilisation et la création de nouveaux outils. J’ai ensuite participé à un groupe de pratique, un troisième module, puis un stage d’introduction à la Gouvernance Sociocratique… C’est à ce moment que j’ai été sollicitée dans le cadre de l’ACNV Rhône-Alpes pour contribuer au projet du Lycée du Guiers Val d’Ainan.  
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J’ai été informée de l’existence de la CNV beaucoup plus tard, et je n’ai pas tout de suite perçu ce que cette démarche pouvait m’apporter de plus. Mais un jour, j’ai eu envie d’aller voir de plus près et j’ai lu des livres de Marshall Rosenberg et de Thomas d’Ansembourg. J’ai trouvé de quoi m’inspirer de plus en plus, jusqu’à ce que mes enfants m’offrent les deux premiers modules de formation pour mes 50 ans, à vivre avec mon mari, inscrit dans le cadre de son activité professionnelle. Mon animation de formations a évolué vers plus de clarté, une place plus grande pour les besoins fondamentaux, une plus grande cohérence entre méthodes et contenu grâce à l’utilisation et la création de nouveaux outils. J’ai ensuite participé à un groupe de pratique, un troisième module, puis un stage d’introduction à la Gouvernance Sociocratique… C’est à ce moment que j’ai été sollicitée dans le cadre de l’ACNV Rhône-Alpes pour contribuer au projet du [[Lycée privé du Guiers Val d’Ainan]].  
  
 
Parallèlement, toujours en me basant sur la CNV, j’ai développé une activité de formation, accompagnement d’équipes, animation de groupes de parole et conférences, dans le vaste secteur social. Utilisant la démarche de l’analyse des pratiques professionnelles, je travaille notamment avec des équipes de structures d’accueil de la petite enfance. Parmi ces équipes, celle de la crèche de Montluel « Le Jardin Galipette », dans l’Ain, s’inspire également de l’approche d’Emmi Pikler. J’y anime des séances mensuelles de deux heures pour la quatrième année, avec grand plaisir car ma réflexion se nourrit beaucoup de nos échanges approfondis.
 
Parallèlement, toujours en me basant sur la CNV, j’ai développé une activité de formation, accompagnement d’équipes, animation de groupes de parole et conférences, dans le vaste secteur social. Utilisant la démarche de l’analyse des pratiques professionnelles, je travaille notamment avec des équipes de structures d’accueil de la petite enfance. Parmi ces équipes, celle de la crèche de Montluel « Le Jardin Galipette », dans l’Ain, s’inspire également de l’approche d’Emmi Pikler. J’y anime des séances mensuelles de deux heures pour la quatrième année, avec grand plaisir car ma réflexion se nourrit beaucoup de nos échanges approfondis.

Version du 2 avril 2010 à 13:08

J’ai 55 ans, je suis mère de cinq grandes personnes et grand-mère de deux petites personnes. J’ai commencé très jeune à me poser des questions sur les relations humaines, en particulier entre adultes et enfants. Lorsque je suis devenue maman, j’ai découvert la revue inspirée par Maria Montessori «L’enfant et la Vie», et par celle-ci, Thomas Gordon. Remplie de joie et de clarté en lisant son livre « Parents Efficaces », j’ai alors décidé de me former en tant que parent puis formatrice car c’était un moyen de plus pour avancer sur le chemin de l’empathie et d’une contribution à la vie accordée à ma vision. J’ai aussi découvert l’approche de Carl Rogers, la psychologie humaniste, et je me considère comme un membre de cette famille.

J’ai été informée de l’existence de la CNV beaucoup plus tard, et je n’ai pas tout de suite perçu ce que cette démarche pouvait m’apporter de plus. Mais un jour, j’ai eu envie d’aller voir de plus près et j’ai lu des livres de Marshall Rosenberg et de Thomas d’Ansembourg. J’ai trouvé de quoi m’inspirer de plus en plus, jusqu’à ce que mes enfants m’offrent les deux premiers modules de formation pour mes 50 ans, à vivre avec mon mari, inscrit dans le cadre de son activité professionnelle. Mon animation de formations a évolué vers plus de clarté, une place plus grande pour les besoins fondamentaux, une plus grande cohérence entre méthodes et contenu grâce à l’utilisation et la création de nouveaux outils. J’ai ensuite participé à un groupe de pratique, un troisième module, puis un stage d’introduction à la Gouvernance Sociocratique… C’est à ce moment que j’ai été sollicitée dans le cadre de l’ACNV Rhône-Alpes pour contribuer au projet du Lycée privé du Guiers Val d’Ainan.

Parallèlement, toujours en me basant sur la CNV, j’ai développé une activité de formation, accompagnement d’équipes, animation de groupes de parole et conférences, dans le vaste secteur social. Utilisant la démarche de l’analyse des pratiques professionnelles, je travaille notamment avec des équipes de structures d’accueil de la petite enfance. Parmi ces équipes, celle de la crèche de Montluel « Le Jardin Galipette », dans l’Ain, s’inspire également de l’approche d’Emmi Pikler. J’y anime des séances mensuelles de deux heures pour la quatrième année, avec grand plaisir car ma réflexion se nourrit beaucoup de nos échanges approfondis.

Dans le cadre de l’IFD (Institut Formation & Développement), j’interviens aussi dans le secteur de l’enseignement, auprès de cadres d’éducation, d’équipes éducatives et enseignantes, ou même de personnel administratif, sur les thèmes de la communication et de l’autorité. Par exemple, j’ai animé en 2009 une formation de onze journées dans un collège de Guyane. Je suis passionnée par la recherche de moyens concrets permettant de passer d’un mode d’interactions basé sur l’utilisation des sanctions et récompenses à une communication plus écologique, c'est-à-dire plus susceptible de satisfaire l’ensemble des besoins de chacun et de la communauté.

Par ailleurs, je fais partie d’un groupe qui porte un Projet de Vie Continuum inspiré par la CNV, la Sociocratie et le Concept du Continuum. Nous visons une « Simplicité Florissante », sous la forme d’un co-habitat multigénérationnel, d’un regroupement d’activités professionnelles, et d’un mode d’apprentissage fondé sur la motivation et les échanges de compétences. Nous souhaitons à la fois une participation active au réseau social local et une certaine autonomie alimentaire, voire énergétique, en région Sud Ouest.