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Marshall Rosenberg/Sous-titres vidéo 1

5 418 octets ajoutés, 7 décembre 2009 à 11:24
Texte brut : Suite du texte à partir de 4'15" - Traduit par Sonia
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=== Texte brut ===
-''Suite du texte à partir de 4'15" :''
J'Nos besoins trouvent satisfaction sinon que peut-on faire pour que les besoins de chacun soient nourris ?Ça c’est le langage de la CNVNotre formation est basée sur la supposition que le type de croyances et de jugements que les gens ont les amènent à se déshumaniser les uns les autres et à nier les droits de chacun.Nous pensons que ce langage est une déformation du langage du besoin.Que ce que les gens essayent de dire est « nos besoins sont mis en danger, certains de nos besoins sont mis en danger, mais on ne leur donne pas le langage qui leur permet de le dire. Donc ils justifient cela sur la base de leur interprétation et des mots qui ont été transcris il y a des siècles. « La Bible dit que… », « Le Coran dit que… » et ils essaient d’utiliser les documents pour prouver qu’ils ont raison et que l’autre à tort donc quand je fais de la médiation entre 2 groupes qui pensent selon ces termes ou qui sont en guerre/conflit, chaque fois qu’ils utilisent ce langage je le traduis en besoins non satisfaitsDonc quand je travaille avec 2 parties comme ces 2 tribus du nord Nigeria qui étaient en guerre. Je leur ai commencé par demandé : « quels sont vos besoins qui ne sont pas nourris ? » et je suis sûr que si on peut clarifier les besoins de chacun, on pourra trouver une stratégie pour satisfaire les besoins de chacun, des 2 parties.Et je me souviens qu’un chef de la tribu chrétienne a immédiatement hurlé de l’autre bout de la table : « Ces gens sont des assassins ! »Les autres ont répondus « Ils nous dominent depuis 80 ans ! ».Vous voyez je parlais de leurs besoins et ils m’ont donné un analyse pathologique de l’autre tribu.Parfois l’analyse prend la question forme suivante ::« Notre constitution proclame que… » et l’autre partie répond : « non, c’est pas vrai, c’est écrit que… ou bien « selon la Bible », ou « selon le Coran »…Donc quand je demande des besoins et qu’ils plongent directement dans ces jugements intellectuels qui justifient leurs positions, je traduis cela en termes de besoins qui s’expriment à travers ça.comment se fait-Donc quand le chef a hurlé « Vous êtes des assassins ! » j’ai dit : »Chef, êtes vous en train de dire que votre besoin de sécurité n’est pas satisfait ? »Donc j’écoute le besoin derrière son analyse et si je me trompe, il peut m’aider mais je cherche des besoins.En l’occurrence, j’ai vu juste mais c’est pas bien compliqué de deviner ce que le besoin pouvait être et il a répondu : « c’est exactement ce que je suis en train de dire ! »Je lui dis « ok ». Ensuite, j’essaie de faire en sorte que l’autre partie entende ce besoin. Donc je demande au chef de ce côté : « Chef, dis moi de quels besoins ce chef a parlé ? ». Le chef de l’autre coté de la table crie de l’autre bout de la table : « Pourquoi tu as tué mon fils ! »On m’avait prévenu que 3 personnes dans la salle savaient que la personne qui avait tué un membre de leur famille était dans le groupe. Donc ce n’est pas facile, même quand vous arrivez à faire en sorte que quelqu’un exprime ses besoins. Ce n’est pas facile de le voir chez l’autre quand vous avez ces images ennemies.Donc j’ai du travailler dur pour que le chef du deuxième groupe puisse juste l’entendre et de lui dire : « Chef : qu’est ce que tu l’as entendu dire ? »« Il dit qu’il a besoin de sécurité »Ok même cela fait une grande différence tu vois.Nous sommes en dehors de cette analyse intellectuelle qui justifie une prise de position et on le connecte au niveau de besoins humains.Après, j’ai aidé l’autre partie à clarifier leurs besoins et à être entendu par le premier groupe.A ce moment, un des personnes prennent plaisir…chefs qui n’avait encore rien dit s’est soudain levé et a dit : « si on apprend à parler comme ça, on ne s’entretuera plus ».Vous voyez, ça n’a pas pris bien longtemps, même dans cette culture, pour ce chef en tous cas, de voir que si tu peux parler en termes de besoins et non en termes de qui a raison, qui a tort, tout peut se résoudre.Donc il ne faut pas seulement arriver à faire énoncer clairement à une partie ce qui les anime, quels sont vos besoins ne sont pas satisfaits, je dois faire en sorte qu’en face , la souffrance d'autres personnes connexion se fasse et ce n’est pas facile, même si le message est simple parce que si le cerveau de l’autre partie est programmé pour faire un diagnostic de la pathologie de la personne, même si j’ai dit : « cette personne a un besoin de sécurité », j’ai du demandé à cette personne au moins 3 ou 4 fois de le répéter après moi parce que sa première réaction a été « Pourquoi tu as tué mon fils ? ». et l’autre qui surenchérit : « Tu peux pas leur faire confiance : ils racontent n’importe quoi ! », ça a pris du temps pour qu’il reçoive la compréhension dont il avait besoin et qu’il entende cette simple phrase : « Cet homme a besoin de sécurité qui n’est pas entendu. »Au fait, certains conflits sont en train d’être résolus. Pouh ! C’était du boulot rien que pour en arriver là.Donc l’empathie est la 2° chose. Il voit l’humanité de cette personne et la façon dont on voit cette humanité est en voyant le besoin sans que ces images ennemies y fassent de l’ombre. Ca n’est pas facile d’y arriver. Ca requiert une présence totale à ce qui est vivant en l’autre.
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