Animation de l’Aumonerie des jeunes collégiens en CNV : Différence entre versions
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Version du 27 septembre 2009 à 09:36
Sommaire
Coordinateurs du projet
Isabelle Goudé Lavarde, isabelle.goude(@)free.fr
Lieu
Gif sur Yvette (91)
Public
Jeunes collégiens, de 12 à 14 ans
Objectifs et étapes
Animer la réflexion des jeunes collégiens, de 12 à 14 ans, autour de leur foi en utilisant la communication non violente
Historique et antécédents
Isabelle anime les groupes de jeunes depuis plus de 10 ans. Elle y intègre la CNV depuis qu’elle a démarré les stages en 2001. La CNV fait partie intégrante de sa vie de couple ; elle et son mari ont suivi ensemble les stages.
Réalisations
- Apprendre à prier en CNV, c’est-à-dire, prier pour nourrir ses besoins. Exemple : Isabelle invite les jeunes à identifier les besoins qu’ils nourrissent derrière leur désir d’avoir une Wii à Noël. Avec la CNV, ils comprennent qu’ils ont besoin de lien, d’appartenance (parce que tous leurs copains ont une Wii), de divertissement… et prennent conscience que leurs besoins peuvent être exaucés de mille et une autres façons
- Faire une confession en CNV : au lieu du « je suis nul, je lui ai dit qu’il était con», le jeune peut formuler une observation « il m’a pris mon téléphone, je suis en colère, j’ai besoin de respect. Je demande au Seigneur de m’aider à nourrir ce besoin de respect »
- Faire du bénédicité un temps d’expression de sa gratitude, en intégrant la formulation des besoins nourris. Exemple : au lieu de dire « Seigneur, bénissez ce repas, ceux qui l’ont préparé et ceux qui vont le manger… ») les jeunes apprennent à formuler autrement. Par exemple : « merci Seigneur de nous permettre d’être rassemblés dans cette maison dans laquelle je me sens en sécurité et de nous permettre de nous retrouver pour un temps de partage
Quel est le résultat de cette démarche ?
Cette démarche a développé le sens de l’écoute de l’autre jusqu’au bout : moins d’interruptions, de paroles coupées… Elle permet aussi l’expression de la rébellion. Beaucoup d’ados mettent fin, à cette époque de leur vie, à leur démarche spirituelle. Isabelle leur offre des temps d’écoute. Ainsi, ellea pu, lors d’une réunion, écouter chacun dire les bonnes raisons qu’il avait d’arrêter. Chacun a pu s’exprimer de manière authentique. Résultat, alors qu’ils voulaient tous arrêter, ils sont finalement restés et ont recruté 2 nouveaux amis…
Difficultés
La difficulté la plus importante, Isabelle l’a vécue avec sa fille. Au démarrage de son apprentissage, Isabelle mettait le mot « besoin » dans toutes les phrases. Sa fille ne le supportait plus. Cela a permis à Isabelle d’avancer dans son apprentissage et de devenir une « girafe des rues ».
États d’avancement du projet
Projet actuel et qui continue chaque année
Plan pour l’année à venir
Idem chaque année – Isabelle lance désormais la démarche pour l’Aumônerie des Lycéens