Modification de Marshall Rosenberg/Sous-titres vidéo 2

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=== Texte brut ===
  
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On enseigne aux personnes à entendre les besoins des 2 parties en nous. Celle qui évalue ce que l’on fait. Les actions que nous prenons ont besoin d’être évaluées pour savoir si elles répondent à nos besoins ou pas. Si je cuisine un repas, j’ai besoin d’évaluer que ça répond au besoin d’être nourri, de goût et d’autres et si ça n’était pas le cas, je le changerai. Donc si c’est quelque chose que je fais pour moi ou quelque chose que je dis à quelqu’un, quelque fois ça ne correspond pas à mes besoins et pour ça, j’ai besoin de faire une évaluation. Maintenant, comment j’évalue ? Si je l’évalue par l’agressivité en me disant : «C’était vraiment nul », on suggère que notre évaluation repose sur : « Est ce que ça a nourri mon besoin ? »
00:00:00,672 --> 00:00:02,091
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On se rend compte qu’on apprend mieux sans perdre le respect de soi. Si l’on peut apprendre de nos erreurs en étant conscient du besoin qui n’a pas été nourri pour commencer et ensuite de comprendre une autre part de nous-même : « Quel besoin avons-nous essayé de satisfaire en faisant ce qu’on a fait ? ».
On enseigne aux personnes
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Ca c’est le processus que j’ai décrit en utilisant les 2 groupes mais je peux l’utiliser pour moi entre 2 fonctions différentes à l’intérieur de moi : celle qui évalue ce que je fais et celle qui choisit de faire ce que je fais.
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Et si je l’évalue par la façon dont j’ai été éduqué je me dirais : « C’était vraiment stupide d’agir comme ça ! Comment t’as pu faire quelque chose d’aussi stupide !». Et maintenant, si j’interroge l’autre partie de moi qui l’a fait, « Il fallait que le fasse, j’avais pas le choix ! ». C’est un déni de ses propres responsabilités et je peux laisser faire ça à l’infini. Et si c’est ce qui se passe, je m’expose à la dépression, culpabilité, honte et ce sera difficile d’apprendre sur mes propres limites humaines.
 +
Mais je regarde la vérité, je vois que je n’ai pas su satisfaire ce besoin en moi en faisant ça. « Quel besoin j’essayais de satisfaire ? » « Ah oui, j’essayais de satisfaire ce besoin ».
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Bon j’ai su répondre à ce besoin mais ça en a contrarié un autre.
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D’accord, alors comment je fais pour satisfaire les 2 ? Si je regarde en termes de besoin, je suis bien plus à même d’apprendre sur mes propres limites sans perdre le respect de moi-même.
 +
Dans notre formation, nous suggérons de regarder les causes des états comme la dépression. Nous l’approchons d’une autre manière que de croire qu’il y a quelque chose en nous qui cloche, qu’il y a une maladie mentale. On a des raisons de s’inquiéter sur ce concept de maladies mentales. On pense que certaines personnes qu’on dit avoir une maladie mentale, ont des problèmes physiques qui affectent leur organisation mentale, leur physiologie donc ils pensent qu’ils sont ce qu’ils ne sont pas ou ils pensent qu’ils sont attaqués alors que non. Et ça peut être généré par des disfonctionnements physiques et je ne les appellerai pas des maladies mentales, je dirais qu’ils ont un déséquilibre neurologique ou chimique par ex. {{rouge|[Ca représente un petit pourcentage de personnes qui ont ce type de problème = 3 :11]}}.
 +
Pour les autres, c’est un terme scientifique mal employé. Ca donne l’impression qu’ils ont quelque chose qui ne va pas en eux.
 +
Ceci contribue vraiment à la dépression et aux sortes de violence qu’il y a sur la planète. Notre compréhension, en CNV, c’est que les gens sont déprimés, très déprimés par le conditionnement qu’ils ont reçu sur leur façon de penser. C’est comme ça qu’ils sont éduqués à penser et ils se retrouvent coincés dans cette façon de penser et la dépression en est le résultat. On ne le considère pas comme une maladie, on essaye de leur faire prendre conscience de « Qu’est ce que tu dis qui te rend si déprimé ? » Et après on leur montre que ce que tu te dis, le jugement que tu t’attribues, survient parce que tes besoins n’ont pas été satisfaits et malheureusement on n’a pas été éduqué pour être connecté aux besoins donc quand ton besoin n’est pas satisfait, tu vas dans ta tête et tu commences par t’accuser, avoir honte de toi-même, t’attaquer et la dépression est le résultat inévitable dû à ce que tu penses de toi-même. Donc on apprend à transformer les pensées qu’on a de soi dans un langage d’amour. Si tu dis « Je ne devrais pas être déprimé, y a quelque chose qui ne va pas chez moi puisque je suis déprimé », c’est l’idée qu’on donne aux gens en leur disant qu’ils sont malades mentaux quand ils sont déprimés ou bipolaire.
 +
Non seulement ils ont le résultat de cette pensée qui les dépriment maintenant ils pensent que quelque chose ne tourne pas rond chez eux parce qu’ils sont déprimer donc ils sont 2 fois plus déprimés parce qu’ils se jugent de s’être jugés.
 +
Donc on leur dit non, il n’y a rien qui ne va pas chez toi. Tu penses comme ça parce que c’est ce qu’on t’a appris. Il y a quelque chose de beau là-dedans si tu vois les besoins derrière ça qui n’ont pas été satisfaits, tu peux apprendre de cette expérience, tu peux nourrir ton besoin. Mais si tu ne te connectes pas au besoin qui n’a pas été satisfait, tu restes dans ta tête à te dire : « Je suis raté, je ne ferai jamais rien de bon. » Ou tu te poses des questions sans réponse comme « Pourquoi est ce que j’ai fait ça ? » Bien que tu connaisses la réponse, tu te dis « je suis raté, je suis un échec »
 +
Donc si tu utilises ce genre de dialogue intérieur, tu va passer un bon moment de ta vie déprimé. Ca ne veut pas dire que quelque chose ne va pas chez toi, ça veut dire on t’a appris à penser comme ça.
  
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| valign=top |
00:00:02,173 --> 00:00:04,508
 
comment entendre les besoins
 
  
4
+
===  Adaptation vers ".srt" via [http://www.jubler.org/ Jubler] ===
00:00:04,553 --> 00:00:06,270
 
des 2 parties en nous.
 
  
5
 
00:00:06,352 --> 00:00:10,635
 
Celle qui évalue ce que l’on fait.
 
  
6
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|}
00:00:10,820 --> 00:00:13,870
 
Dans les actions que nous prenons, nous avons besoin de les évaluer
 
 
 
7
 
00:00:14,262 --> 00:00:16,262
 
pour savoir si elles répondent à nos besoins ou pas.
 
 
 
8
 
00:00:16,601 --> 00:00:18,333
 
Si je me cuisine un repas,
 
 
 
9
 
00:00:18,349 --> 00:00:20,008
 
j’ai besoin d’évaluer
 
 
 
10
 
00:00:20,078 --> 00:00:23,792
 
si ça répond au besoin d’être nourri, de goût, etc…
 
 
 
11
 
00:00:24,013 --> 00:00:26,858
 
et si ça n’était pas le cas, je voudrais le changer.
 
 
 
12
 
00:00:26,930 --> 00:00:30,406
 
Que ce soit quelque chose que j'ai fait pour moi,
 
 
 
13
 
00:00:30,539 --> 00:00:33,528
 
ou une chose que je dise à quelqu’un
 
 
 
14
 
00:00:34,028 --> 00:00:36,244
 
parfois ça ne correspond pas à mes besoins
 
 
 
15
 
00:00:36,295 --> 00:00:37,989
 
et donc, j’ai besoin d'évaluer.
 
 
 
16
 
00:00:38,020 --> 00:00:39,776
 
Maintenant, comment j’évalue ?
 
 
 
17
 
00:00:39,807 --> 00:00:42,740
 
Si je l’évalue par l’agressivité en me disant :
 
 
 
18
 
00:00:42,811 --> 00:00:45,670
 
« C’était vraiment nul »
 
 
 
19
 
00:00:45,808 --> 00:00:49,748
 
on suggère que notre évaluation repose sur :
 
 
 
20
 
00:00:49,754 --> 00:00:51,754
 
« Est ce que ça a nourri mon besoin ? »
 
 
 
21
 
00:00:52,472 --> 00:00:54,472
 
On se rend compte qu’on apprend mieux
 
 
 
22
 
00:00:54,972 --> 00:00:56,972
 
sans perdre le respect de soi.
 
 
 
23
 
00:00:57,199 --> 00:00:58,916
 
Si l’on peut apprendre de nos erreurs
 
 
 
24
 
00:00:58,961 --> 00:01:02,606
 
en étant conscient du besoin qui n’a pas été nourri pour commencer
 
 
 
25
 
00:01:03,311 --> 00:01:05,728
 
et ensuite de comprendre une autre part de nous-même :
 
 
 
26
 
00:01:05,750 --> 00:01:07,750
 
« Quel besoin avons-nous essayé de satisfaire…
 
 
 
27
 
00:01:07,977 --> 00:01:09,977
 
en faisant ce qu’on a fait ? »
 
 
 
28
 
00:01:10,363 --> 00:01:13,887
 
C’est le même processus que j’ai décrivais, utilisé entre les 2 groupes
 
 
 
29
 
00:01:13,977 --> 00:01:16,067
 
mais je peux l’utiliser pour moi
 
 
 
30
 
00:01:16,093 --> 00:01:18,461
 
entre 2 fonctions différentes à l’intérieur de moi :
 
 
 
31
 
00:01:18,961 --> 00:01:21,559
 
celle qui évalue ce que je fais
 
 
 
32
 
00:01:22,264 --> 00:01:24,602
 
et celle qui choisit de faire ce que je fais.
 
 
 
33
 
00:01:24,988 --> 00:01:30,036
 
Et si je l’évalue par la façon dont j’ai été éduqué je me dirais :
 
 
 
34
 
00:01:30,035 --> 00:01:31,667
 
« C’était vraiment stupide d’agir comme ça !
 
 
 
35
 
00:01:31,712 --> 00:01:33,712
 
Comment t’as pu faire quelque chose d’aussi idiot !»
 
 
 
36
 
00:01:34,667 --> 00:01:37,513
 
Et maintenant, si j’interroge l’autre partie de moi qui l’a fait,
 
 
 
37
 
00:01:37,535 --> 00:01:39,535
 
« Il fallait que le fasse, j’avais pas le choix ! »
 
 
 
38
 
00:01:39,534 --> 00:01:41,374
 
C’est un déni de ses propres responsabilités
 
 
 
39
 
00:01:41,487 --> 00:01:44,298
 
et ça peux se passer en moi sans arrêt !
 
 
 
40
 
00:01:44,639 --> 00:01:46,981
 
Et si c’est ce qui se passe, je m’expose à la dépression,
 
 
 
41
 
00:01:46,981 --> 00:01:48,639
 
la culpabilité et la honte
 
 
 
42
 
00:01:48,661 --> 00:01:50,320
 
et ce sera difficile d’apprendre
 
 
 
43
 
00:01:50,342 --> 00:01:52,342
 
de mes propres limites humaines.
 
 
 
44
 
00:01:52,705 --> 00:01:54,705
 
Mais si je peux regarder la vérité,
 
 
 
45
 
00:01:54,704 --> 00:01:58,025
 
je vois que je n’ai pas satisfait ce besoin en moi en faisant ça.
 
 
 
46
 
00:01:58,525 --> 00:02:00,525
 
« Quel besoin essayais-je de satisfaire ? »
 
 
 
47
 
00:02:00,524 --> 00:02:02,524
 
« Ah oui, j’essayais de satisfaire ce besoin »
 
 
 
48
 
00:02:03,024 --> 00:02:05,024
 
Bon j’ai répondu à ce besoin
 
 
 
49
 
00:02:05,060 --> 00:02:07,060
 
mais de cette manière, ça en a contrarié un autre.
 
 
 
50
 
00:02:08,508 --> 00:02:10,926
 
D’accord, comment alors satisfaire les deux ?
 
 
 
51
 
00:02:10,966 --> 00:02:12,966
 
Si je pense en termes de besoin,
 
 
 
52
 
00:02:13,006 --> 00:02:15,707
 
je suis bien plus à même d’apprendre de mes propres limites
 
 
 
53
 
00:02:15,890 --> 00:02:17,890
 
sans perdre le respect de moi-même.
 
 
 
54
 
00:02:19,397 --> 00:02:21,941
 
Dans notre formation, nous suggérons de regarder
 
 
 
55
 
00:02:21,988 --> 00:02:24,800
 
les causes des états comme la dépression.
 
 
 
56
 
00:02:25,300 --> 00:02:27,300
 
Nous l’approchons d’une autre manière
 
 
 
57
 
00:02:27,340 --> 00:02:31,208
 
que de croire qu’il y a quelque chose en nous qui cloche,
 
 
 
58
 
00:02:31,682 --> 00:02:33,682
 
qu’il y a une maladie mentale.
 
 
 
59
 
00:02:33,721 --> 00:02:38,494
 
On a des raisons de s’inquiéter sur ce concept de maladies mentales.
 
 
 
60
 
00:02:38,562 --> 00:02:40,562
 
On pense que certaines personnes,
 
 
 
61
 
00:02:40,602 --> 00:02:42,602
 
qu’on dit avoir une maladie mentale,
 
 
 
62
 
00:02:42,642 --> 00:02:44,642
 
ont des problèmes physiques qui affectent leur organisation mentale,
 
 
 
63
 
00:02:44,653 --> 00:02:46,540
 
leur physiologie,
 
 
 
64
 
00:02:46,580 --> 00:02:48,842
 
donc elles pensent qu’elles sont ce qu’elles ne sont pas
 
 
 
65
 
00:02:48,853 --> 00:02:53,560
 
ou elles pensent qu’elles sont attaqués alors qu'elles ne le sont pas.
 
 
 
66
 
00:02:54,076 --> 00:02:57,319
 
Et ça peut être généré par des disfonctionnements physiques
 
 
 
67
 
00:02:57,387 --> 00:02:59,387
 
et je ne les appellerai pas des maladies mentales,
 
 
 
68
 
00:02:59,427 --> 00:03:05,105
 
je dirais qu’ils ont un déséquilibre neurologique ou chimique par ex.
 
 
 
69
 
00:03:05,605 --> 00:03:09,559
 
Ça représente un petit pourcentage de personnes
 
 
 
70
 
00:03:09,714 --> 00:03:11,714
 
qui ont ce type de problème.
 
 
 
71
 
00:03:11,869 --> 00:03:17,365
 
Pour les autres, c’est un terme peu scientifique employé dans leur cas.
 
 
 
72
 
00:03:17,577 --> 00:03:19,260
 
Mais pire que "non-scientifique",
 
 
 
73
 
00:03:19,271 --> 00:03:23,397
 
en donnant l’impression qu’ils ont quelque chose qui ne va pas en eux,
 
 
 
74
 
00:03:24,357 --> 00:03:28,903
 
on ne regarde pas ce contribue vraiment à la dépression,
 
 
 
75
 
00:03:28,929 --> 00:03:31,747
 
et aux sortes de violence qu’il y a sur la planète.
 
 
 
76
 
00:03:32,657 --> 00:03:36,429
 
Notre compréhension, en Communication NonViolente,
 
 
 
77
 
00:03:36,424 --> 00:03:38,424
 
c’est que les gens sont déprimés, très déprimés,
 
 
 
78
 
00:03:38,482 --> 00:03:41,375
 
par la manière dont ils ont été conditionnés à penser.
 
 
 
79
 
00:03:41,686 --> 00:03:43,686
 
La façon dont ils ont été éduqués à penser.
 
 
 
80
 
00:03:44,186 --> 00:03:46,186
 
Ils se retrouvent coincés dans cette façon de penser
 
 
 
81
 
00:03:46,244 --> 00:03:48,116
 
et la dépression en est le résultat.
 
 
 
82
 
00:03:48,205 --> 00:03:50,657
 
Donc on ne le considère pas comme une maladie,
 
 
 
83
 
00:03:50,778 --> 00:03:52,778
 
pour les personnes qui ont ça,
 
 
 
84
 
00:03:52,804 --> 00:03:55,057
 
on essaye de leur faire prendre conscience de
 
 
 
85
 
00:03:55,115 --> 00:03:57,726
 
« Qu’est ce que tu dis qui te rend si déprimé ? »
 
 
 
86
 
00:03:58,415 --> 00:04:00,415
 
Et après on leur montre comment
 
 
 
87
 
00:04:00,473 --> 00:04:03,644
 
« Ce que tu te dis, le jugement que tu t’attribues,
 
 
 
88
 
00:04:03,639 --> 00:04:09,517
 
survient parce que tes besoins n’ont pas été satisfaits
 
 
 
89
 
00:04:10,017 --> 00:04:14,435
 
et malheureusement on n’a pas été éduqué à être connecté aux besoins
 
 
 
90
 
00:04:14,935 --> 00:04:16,935
 
donc quand ton besoin n’est pas satisfait
 
 
 
91
 
00:04:17,435 --> 00:04:19,915
 
tu vas dans ta tête et tu commences par t’accuser
 
 
 
92
 
00:04:19,973 --> 00:04:21,973
 
avoir honte de toi-même, t’attaquer
 
 
 
93
 
00:04:22,473 --> 00:04:25,131
 
et la dépression est le résultat inévitable
 
 
 
94
 
00:04:25,355 --> 00:04:27,324
 
dû à ce que tu penses de toi-même.
 
 
 
95
 
00:04:27,477 --> 00:04:33,674
 
Donc on apprend à transformer les pensées qu’on a de soi dans un langage de vie.
 
 
 
96
 
00:04:34,395 --> 00:04:36,395
 
Si tu dis « Je ne devrais pas être déprimé,
 
 
 
97
 
00:04:36,453 --> 00:04:38,282
 
y a quelque chose qui ne va pas chez moi puisque je suis déprimé »
 
 
 
98
 
00:04:38,308 --> 00:04:40,308
 
c’est l’idée qu’on donne aux gens
 
 
 
99
 
00:04:40,334 --> 00:04:42,334
 
en leur disant qu’ils sont malades mentaux
 
 
 
100
 
00:04:42,360 --> 00:04:46,140
 
quand ils sont déprimés ou bipolaire.
 
 
 
101
 
00:04:46,640 --> 00:04:50,891
 
Non seulement ils ont le résultat de cette pensée qui les dépriment
 
 
 
102
 
00:04:50,971 --> 00:04:54,320
 
maintenant ils pensent que quelque chose ne tourne pas rond chez eux
 
 
 
103
 
00:04:54,409 --> 00:04:56,409
 
donc ils sont deux fois plus déprimés
 
 
 
104
 
00:04:56,656 --> 00:04:59,356
 
parce qu’ils se jugent de s’être jugés.
 
 
 
105
 
00:04:59,698 --> 00:05:02,633
 
Donc on leur dit non, il n’y a rien qui ne va pas chez toi de faire ça.
 
 
 
106
 
00:05:02,912 --> 00:05:05,517
 
Tu penses comme ça parce que c’est ce qu’on t’a appris.
 
 
 
107
 
00:05:06,017 --> 00:05:08,017
 
Il y a quelque chose de beau là-dedans
 
 
 
108
 
00:05:08,106 --> 00:05:10,364
 
si tu vois tes besoins derrière ça qui n’ont pas été satisfaits,
 
 
 
109
 
00:05:10,422 --> 00:05:12,422
 
tu peux apprendre de cette expérience,
 
 
 
110
 
00:05:12,511 --> 00:05:14,381
 
tu peux mieux répondre à tes besoins.
 
 
 
111
 
00:05:14,470 --> 00:05:18,328
 
Mais si tu ne te connectes pas au besoin qui n’a pas été satisfait,
 
 
 
112
 
00:05:18,828 --> 00:05:20,828
 
tu restes dans ta tête à te dire :
 
 
 
113
 
00:05:20,854 --> 00:05:22,854
 
« Je suis raté, je ne ferai jamais rien de bon. »
 
 
 
114
 
00:05:23,354 --> 00:05:25,354
 
Ou tu te poses des questions sans réponse comme
 
 
 
115
 
00:05:25,412 --> 00:05:27,758
 
« Pourquoi est ce que j’ai fait ça ? »
 
 
 
116
 
00:05:28,258 --> 00:05:30,258
 
Bien que tu connaisses la réponse, tu te dis :
 
 
 
117
 
00:05:30,316 --> 00:05:33,376
 
« je l'ai fait parce-que je suis un raté, je suis un perdant »
 
 
 
118
 
00:05:33,876 --> 00:05:37,008
 
Donc si tu utilises ce genre de dialogue intérieur,
 
 
 
119
 
00:05:37,028 --> 00:05:39,740
 
tu va passer un bon moment de ta vie déprimé.
 
 
 
120
 
00:05:40,644 --> 00:05:42,644
 
Ca ne veut pas dire que quelque chose ne va pas chez toi,
 
 
 
121
 
00:05:43,144 --> 00:05:46,311
 
ça veut dire qu'on t’a appris à penser comme ça.
 

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