Fête de la CNV 2013/AtelierCerclesRestauratifs

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Notes brutes (assez brutes!) prises par Xavier Verzat

A corriger si possible par les participants

samedi 23 mars - 16h-17h45 proposé et animé par Nathalie et Dieudonné Dard environ 40 participants

Nathalie introduit: Il y a deux ans, très touchés par l'énergie de Dominic Barter Il insiste qu'on n'appelle pas cela formation : il ne veut pas de certification, que chaque communauté s'approprie cette approche là . On a transmis groupe de recherche et pratique autour des cercles restauratifs dans leur cercle de vie : école, entreprise, on va apprendre ensemble de comment on vit les conflits dans notre communauté un rêve : vivre un cercle ou un démarrage je sais pas ce que c'est ! Bref aperçu historique : anne bourrit, un pilier de la CNV nous a proposé de venir écouter à Lausanne D Barter , dans le public il y avait Marshall Rosenberg. Ce jeune homme, tombé amoureux d'une brésilienne, confronté à la violence dans ce pays. Tellement dur à vivre qu'il ne pouvait pas rester inactif face à cette violence. Il ne parlait pas la langue. Que pouvait -il faire? Il est allé à pied à la rencontre des habitants du bidonville. Allait il leur apprendre l'anglais. Il a pris du temps pour apporter autre chose. Quand il venait avec ses propres idées, cela ne marchait pas. C'est quand il a pris le temps d'écouter, de chercher avec eux, qu'a émergé le concept de cercle restauratif. Le govt brésilieu l'a embauché pour travailler dans les prisons. Donc il y a deux ans, ELiane était présente. J'ai été touché par l'enthousiasme que cela soulevait dans les personnes présentes, y compris dans les personnes dont le quotidien c'est la justice. Aussi insatisfaisant que l'éducation par punition et récompense. Cela stimule des envies Cela s'inscrit dans un courant mondial en faveur de la justice réparatrice ou restaurative. Un conflit n'est pas une affaire entre deux personnes, mais cela concerne la communauté. Remettre de la parole pour mettre au coeur ce qu'ils ont vécu dans le conflit. Quand on vit un truc, on se sent lésé ou blessé, et on se dit Il y a un auteur de l'acte et un récepteur de l'acte. L'appellation est neutre. Cela ne fait pas de moi un coupable, je suis l'auteur d'un acte. Qu'est ce qui a été dit ou fait qui vous a donné envie de participer à un cercle restauratif.

Une situation où vous vous êtes un peu senti victime. Un truc qu'on vous a dit ou fait. A partir de cette situation, imaginez ce que vous aimeriez qui se passe ou qui se fasse à la suite de cela. Comment cela se raconte? Vous pouvez accueillir toutes les formes : je veux qu'il ne puisse plus jamais recommencer, c'est capital de prendre soin du besoin. Par exemple J'aimerais bien que la personne s'excuse pour ce qu'il a fait. Depuis 30 ans. Que la personne l'entende. Que la personne ressente la trahison que j'ai ressentie. J'aimerais comprendre ce qu'il y avait au fond d'elle. Que la personnes soit démasquée dans son incompétence. Qu'elle soit licenciée. Quelqu'un qui a dit quelque chose. J'aimerais pouvoir avoir le temps pour répondre à ce qui m'a été dit. Au tribunal, me dit on on s'occupe à 10 pour cent de la victime. Ma maman s'est fait agresser dans la rue. On lui a volé mon sac. Je voudrais que ce que ce type, il sache ce que j'ai vécu. Comme elle a été enseignante, elle s'est dit : peut être il est passé dans ma classe. J'aimerais comprendre pourquoi il a fait cela. Je voudrais que personne d'autre vive cela. Avec le système carcéral, elle était pas du tout rassurée que cela allait vers du mieux.

Convoquer toutes les personnes concernées. Qu'on puisse s'entendre : la personne qui a posé l'acte, comme celle qui l'a reçu. Prendre sa part de responsabilité dans ce qui s'est passsé. Enfin établir un plan d'action. On va faire qq chose en lien avec les besoins des personnes. C'est pas tasser les conflits mais les laisser vivre. Quelle est la communauté qui est convoquée ? Le facilitateur prend contact avec la personne qui a reçu l'acte. Cela s'inscrit dans un système restauratif. Qui accueille les conflits qui surviennent dans la communauté. Après la communauté va choisir comment faire vivre cela.$$

point clé : il faut que le conflit puisse fleurir. Par exemple on part du stress comme quelque chose dont il faut se débarasser. Alors que le stress est un indicateur précieux, un radar puissant qui détecte à l'intérieur de moi une menace ou une opportunité, et c'est mon corps notre habitude de gérer le stress, c'est de le faire avec la tête. Je maîtrise. Si on se donne le temps et l'espace d'écouter tout le corps, on va laisser de la place pour de la créativité. Le conflit c'est qq chose qui est en train de se vivre dans la communauté. Se donner une chance à ce que ce dont parle le conflit soit entendu. Des écoles dans lesquels des cercles ont été faits. Tous les gens présents invités aux cercles ont été avec une perception différente. Plein de gens qui ont envie de s'en saisir. Certains ont pris qu'est ce qui a été dit ou fait, ce que j'ai ressenti, quels besoins ont été nourris ou pas quelle est ma part de responsabilité. Des cercles restauratifs entre plusieurs parties de nous-mêmes. "moi j'ai fait un cercle" les gens se sont dits ce qu'ils avaient à faire. Ce qui est essentiel c'est la méthode, le facilitateur ne reformule pas les choses.

Un facilitateur : on expérimentait. Essayez quelq'un qui n'est pas impacté par l'affaire. Quelle est la différence avec la médiation? Prendre un truc factice, juste quelques personnes. Dans le début. On fait des cercles à moitié simulés. On s'entraîne à faciliter. On s'entraîne avec l'avant cercle. Le facilitateur aide la personne à identifier pourquoi elle veut un cercle.

Toujours au moins 4 personnes  : l'initiateur du cercle, l'auteur de l'acte, un membre de la communauté, le facilitateur. Ce dernier s'adresse à la personne qui est la moins à même d'écouter les autres. Qu'est ce que tu as envie de faire entendre et à qui ? Celui qui s'est fait bouffer les poules. Tu as décidé de faire autre chose qu'aller devant la police. Qui d'après toi aurais besoin d'être dans ce cercle là. Moi, la personne avec son chien, mes enfants,

le facilitateur aura fait un avant cercle avec chacune personne, et aussi avec un autre facilitateur pour qu'il m'offre du soutien avant que je n'entre dans l'arêne. Quand on facilite on est toujours deux. Garder le niveau de sécurité intérieure. Je passe le protocole d'accueil en traitant tout le monde de la même façon. Chaque personne est traité par son prénom. Qu'est ce que tu l'as entendu dire ? Autre chose que tu aimerais faire savoir ? Oui, trouver des solutions, pour pas que cela n'arrive pas encore ca fait deux fois que mes poules sont bouffées. Je comprends le besoin que je serais rassurée qu'on trouve une solution. Mes enfants par qui tu aimerais que ce soit entendu ? Qu'est ce q c'était ma poule.. j'étais choquée à qui tu aimerais moi j'aimerais qu'on tue chien qu'est ce que tu l'as entendu dire ? Est ce que c'est ça ? Il y a autre chose ? J'ai entendu dire qu'elle aimerait il aboie toujours fort on aime plus passer devant cette maison. Est ce que cela va arrive avec un autre chien. Qq chose que tu voudrais dire en rapport avec ce que tu vis par rapport à l'acte et ses conséquences j'ai envie de trouver une solution. La première fois tu n'as rien fait. Une sécurité, que l'engagement donné ...

je vais arrêter cela une chose  : c'est reparti ailleurs qu'est ce que vous avez j'aurais pu me retourner vers carine pour lui dire de manière un peu espiègle et leur demander est ce que c'est cela ? Faire fleurir le conflit, pas le faire exploser. il y a des règles : il y a de la pression. C'est à partir de cela. Elle va avoir aussi besoin d'espace pour être écouté... ils veulent tous des solutions. On ne va pas mettre la charrue avant les boeufs. Comment prévenir ?

Utiliser tous les critères de la demande en CNV : jusqu'à prendre un rdv pour cet après cercle. S'il y a eu une faute commise par l'auteur de l'acte. T'avais moyen ... tu n'as pas réalisé ce qui étit prévu en quoi le plan d'action a répondu ou pas aux besoins. Les freins existent aussi pour le récepteur de l'acte. LE PROJET IMAGINE mettre le paquet sur la responsabilité de l'autre c'est exactement ce qui se passe. Ce que ne fait pas la justice classique.

      • fin des notes de Xavier V ****